Mardi 16 juin 2009 à 21:58


 " Toute ma vie rien que pour ça ", murmura le coquelicot en abandonnant ses lèvres au dernier crépuscule. "

Ma peau brûle de ton absence, je frémis au souvenir de ton souffle sur ma nuque, au souvenir de tes regards qui me font éclore, quand je suis encore toute emmitouflée de sommeil. J'ai le manque tatoué au corps, je dessine ton empreinte dans chacun de mes soupirs... J'esquisse mille gestes qui te sont destinés, je remplis sans cesse le vide de mots d'amour qui ne peuvent que s'envoler jusqu'à toi, alors que je voudrais les déposer dans le creux de ton oreille. Il y a une infinité de baisers qui se cachent aux coins de mes lèvres, ils n'attendent que toi pour devenir sourires et se nicher en rimbambelle sur la courbe de ton cou. Je voudrais poser mes lèvres sur chacune de tes taches de rousseur, déguster ta peau Poudre-de-Fée pour m'envoler, jusqu'aux nuages, et même plus haut.
Tes éclats de rires me manquent comme un trou dans mon plancher, alors j'écoute les oiseaux en cascade dans le ciel, et je me demande s'ils volent vers toi,
si tu sauras entendre comme je t'aime dans le bruissement de leurs ailes ?


 


Samedi 9 mai 2009 à 12:41

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Bonne fête, Pacôme & Pacôme !

Passer cette date de Pas-Grandir pour la première fois à deux, se vêtir d'évidence, être heureux Majuscule. Le ciel bleu, le soleil, la mer, le vent dans les cheveux. Il m'avait promis de m'emmener voir la mer, dès qu'on est tombés Amoureux. C'est chose faite, le plus joli jour de l'année, notre fête des Amoureux à tous les deux, comme un secret.

 

 

Dimanche 3 mai 2009 à 12:23


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Un avion en papier, un cerf-volant, une montgolfière, un Doudou nuage, des semelles de vent. Une crêpe au sucre, une barquette de fraises, du chocolat aux noisettes, du crépi à la meringue. Un coquelicot, une tulipe, un tournesol, un pissenlit fané. Rouler dans l'herbe, respirer, fort. Une pâte à bisous, des taches de rousseur, une Fée enroulée dans un drap qui ondule. Un livre jauni, une partition, un tourne-disque, un piano, une boîte à musique cabossée.
 

Vendredi 1er mai 2009 à 17:13


Ouvrir les volets et la fenêtre en grand pour faire entrer les pépiements des oiseaux, un peu de vent pour jouer dans mes cheveux. Le soleil joue à cache-cache avec les nuages, et le ciel me paraît immense, je me sens minuscule petite fille. J'aime ces journées qui n'appartiennent à personne d'autre que moi. Le regard qui se perd dans les pages d'un livre, des sourires tendres comme de la guimauve, le coeur apaisé, enfin. Et pourtant.
J'ai des envies de gourmandises, de bâteaux-cabanes aux voiles de nuages et de secrets d'enfants, murmurés sous un écrin de couvertures. Je voudrais ta main dans la mienne,  ton souffle sur mon dos, tes bras autour de moi pour oublier comme tu es loin. Se construire une forteresse contre le temps qui passe, un refuge pour l'Eternité.
Regarde le ciel, mon Amour, j'y glisse des promesses de pour toujours, il n'appartient qu'à nous d'apprivoiser l'Infini.

 

Dimanche 12 avril 2009 à 10:48

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"
Je n'en revenais pas d'avoir pu vivre sans lui. Qu'il eût existé quelque part et que je ne l'aie pas connu. Que nos esprits, nos corps et nos coeurs aient pu être si proches sans être réunis, qu'un prétexte aussi hasardeux que celui qui l'avait placé sur mon chemin ait pu seul être à l'origine de notre rencontre. Surtout, pour la première fois, je découvrais quelqu'un au diapason de mes pensées, de mes principes de vie et de mes préoccupations. Nul besoin d'expliquer, le moindre échange était limpide et transparent, nos coeurs battaient à l'unisson, "

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