Dimanche 23 avril 2006 à 10:31











ma bouclette,
mes pensées s'envolent vers toi, et viennent te chatouiller les joues de baisers tous doux.


t
ous les mots du monde ne sauraient être un vrai réconfort, alors je termine en te disant que je t'aime, ma douce, et que je te pacôte.

Lundi 17 avril 2006 à 10:27




edit : c'était un voyage scolaire, ahem, excusez moi, culturel. avec des profs. avec des camarades de classe. avec un bus, des soutes pleines de sacs, des paniers repas. dans des auberges de jeunesse, avec trois douches pour l'étage. avec mme la proviseure adjointe. avec jérôme, le chauffeur. avec un programme impossible à s'y tenir. avec des portables qui captent pas, et du crédit qui part trop vite. c'est vachement bien.
 


han, ce voyage, que dis-je, ce périple.
j'ai kiffé.



j'vous fais un topo en vrac, décousu et totalement dans l'désordre, mais y'a eu tellement d'trucs ...

j'ai porté une robe de grand couturier, monsieur Yamamoto, s'il vous plaît, et dieu de dieu, elle était aussi légère que l'air, d'une douceur divine, d'un chic incroyable, on a vu mon soutien-gorge et on a pas pu prendre de photo mais je crois que ça restera dans les anales.

j'ai presque pleuré devant la si magnifique, la si sublime Jeune fille à la perle de Vermeer, ce génie. elle est si belle, oh, si vous l'aviez vue, son regard, les touches si rapides de peintures, on voit tout le geste du peintre, et c'est désespérant de simplicité. han, c'est d'un beauté, j'ai jamais vu ça.

j'ai été bouleversée par le regard d'un autoportrait de Van Gogh, y'avait une tristesse dans ces yeux, un mal être si palpable que j'm'en suis presque sentie coupable quand j'ai du détacher mes yeux de lui. et puis tous ces autres tableaux exposés aussi, cette matière incroyable, ces touches, ces coups de pinceaux, j'aurais jamais cru que j'aimerai autant son travail, ça n'a rien à voir avec les photos des livres, c'est tellement plus vivant, plus intense. j'ai vu sa terrasse de café, celui sous les étoiles, vous savez, avec juste cette devanture éclairée.

et puis y'a eu ce moment hors temps, celui où j'ai tout oublié, où j'me suis liquéfiée de l'intérieur, où j'suis partie valser bien plus loin que dans les étoiles, j'ai vu ... oh, j'ai vu deux grandes peintures préparatoires de mon Gustave, dorées, avec ses spirales si parfaites, ses courbes si douces. j'suis restée plantée devant une éternité, pas moyen d'en détacher le regard, y'a eu un moment, et ça a été le mien, j'étais comme seule au monde, plus rien d'autre n'existait.


pis y'a eu aussi toutes ces choses que j'ai vu, mais y'en a eu tellement que je saurais pas vous les raconter toutes, j'vous ai donné un peu d'mon bonheur, d'mes plus beaux moments là-bas.

mais y'a toute cette aventure humaine aussi, ces gens qu'on croit connaître depuis trois ans qu'on les côtoit, mais qu'on découvre encore, y'a eu ces fous rire, cette complicité, cette entente.

et puis cette dernière soirée, du tonnerre, on a mové d'la fessouille, on s'est laissés porter par la musique, ça a swingué un max.
y'eu ces dépravées qui m'ont horrifiée et déçue au plus au point, mais rien n'a pu gâcher ce dernier moment, pas même la débauche et la connerie la plus totale. ça fait partie des inoubliables.



boudiou, quand même.
vous m'avez manqué.

 

Lundi 10 avril 2006 à 20:59



allez, tchô les pépettes,
j'taille la route.


j'pars quatre jours en pélerinage en Belgique et aux Pays Bas.


faisez pas la tête, j'vous ramènerais un space cake.

Dimanche 9 avril 2006 à 12:16

 


je suis  une locomotive, une lentille corail, un quelqu'un qu'a un portable, un paillasson, une blague carambar, un paquet d'sourires, des doigts qui gigotent, une page web, des bouquins, une muette, des boîtes à trésors, une chieuse, une éternelle insatisfaite, un téléphone à cadrans, une couette, une amoureuse de mots, un panier de fringues à repasser, une épistolaire, de la poussière sous un lit, une "je sais pas", un bordel inimaginable, une boule de noeuds, un lustre en bouteilles plastiques, un trace-lettres, une sonnerie mal faite, des coquelicots, du petit marseillais, un vélo sur un balcon, une flaque, le cri d'une mouette, un tiroir cassé, du tissu à carreaux, des ciseaux crantés, une paresseuse, un mal de dos, un album photo, des regrets, une serviette de bain, un chou crevé, des correspondances, des lèvres gercées, une poule autocollante, des enveloppes déchirées,  des collants filés, une sans timbres, un stylo qui marche pas, un nez qui coule, un sac de miettes, une "pas envie", des bottes en caoutchouc, une vue imprenable, une pie qui chante, des magazines découpés, une écartelée, des bobines de fil, des ratures, un gribouilli, une aiguille, une sans culotte, un pissenlit, des coudes qui piquent, des chaussures sales, un trou sans fond, une jardinière vide, des sacs plastiques, une boîte de CD cassée, une pas coiffée, une imprimante, des cornes aux pages, une brocante, des dents qui bougent, des chaussettes dépareillées, une épingle coincée dans la machine à laver, des ongles sales, une envieuse, un caddie qui roule de travers, un manque de confiance, un arrosoir, une compression ricard, des pinceaux tous secs, un pot de colle, une "j'en ai marre", une esperluette, du labello, des kinder surprises, un tourne disque


                une "j'ai pas fini"      [ ... ]


 

Dimanche 9 avril 2006 à 0:41




 j'me suicide aux m&m's.


avec les cernes en prime sous les yeux.
le tout juste au crayon d'mine.
c'est moche.

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