Vendredi 9 juillet 2010 à 1:13
Mercredi 16 juin 2010 à 18:48
10 juin 2010 - C'est fou, je suis là, bien assise sur mon siège dans la salle d'embraquement, à suivre du regard les avions au dehors et j'ai à peine une chamade au coeur, presque rien, les battements de coeur des jours magiques... Est-ce que je me rends compte que dans une heure à peine tu seras à portée de mes bras ? Je crois que je ne réalise pas, parce que je me suis toujours imaginé la scène de notre rencontre comme un cache-cache sur mon paillasson, un cache-cache au goût d'impossible-vrai. Et puis, je crois aussi que nos Folies des Spaghettis sont devenues peu à peu des souvenirs, de très jolis souvenirs mais. J'ai accepté l'idée que ça ne sera plus jamais comme ça l'a été, que Louise&Pacôme, Pacôme&Louise, ont tendance à s'évaporer un peu... Et je crois que finalement, ça me fait moins peur de te rencontrer, maintenant. Quoi qu'on en dise, malgré nos promesses à la Peter Pan, on a grandit. Et c'est cette Margot que tu es devenue que j'ai envie de découvrir à présent. A nos amours passés, à notre vie à venir. Allez, viens entremêler un peu ta vie à la mienne, laisse-moi apprivoiser tes sourires au jour le jour, je suis sûre que la vie nous réserve de chouettes surprises.
15 juin 2010 - Et la boucle est bouclée, me revoilà assise dans une salle d'embarquement à regarder les avions décoller en attendant le départ, à penser à ton sourire et tes petites manies de grande gamine. C'est fou de me dire que je n'ai plus besoin de t'imaginer maintenant, que tu as été là, tout près de moi pendant 5 petits jours. Je ris au souvenir de nos bêtises et nos éclats de rire, j'en oublie presque ces quelques silences qui m'ont fait trembler de peur... Peur de ne pas être à la hauteur de ta vie de Coloriée, parce que quoi qu'on en dise t'es une Princesse et tu te construis chaque jour de nouvelles histoires, au fil de tes envies-folles, même si parfois tu racontes n'importe quoi et que tu sers à rien et que t'es trop CONTRE alors que je suis POUR et que tu fais la nouille. Les Princesses aussi elles ont le droit de faire la chouine et et de croire à des bêtises. Margot, t'es tellement tellement toi, t'es tellement POUR MOURIR en vrai, c'était la folie de me convaincre que c'était toi-bien-toi quand même, et pas une grosse blague. Je crois que c'est quand je vais rentrer à la maison et regarder nos photos et repenser à nos bricolages à minuit passé et poser mon regard sur les oiseaux qu'on entendrait presque pépier dans ton dos, que je vais hurler taper du pied sauter partout en me disant que t'existes pour de vrai de vrai. Louisette-pirouette-cacahuète, t'es mille dollars. On a encore tellement de bêtises à inventer ensemble, je veux encore dessiner sur ta peau et te prendre en photo et raconter des histoires de fille aux oiseaux, je veux faire du vélo et m'asseoir par terre et avoir des copains de trottoir et manger des glaces et des gaufres à la pelle et crapahuter dans des fontaines et. A Berlin, en France ou ailleurs, moi je t'aime sous tous les horizons. Bis bald, coquillette !
Samedi 8 mai 2010 à 0:34
J'enfile ton pull pour dormir, il y a encore de ton odeur où m'enrouler, on dirait que mille vies ont passé depuis que tu es parti. J'ai besoin de tes bras, j'arrive à peine à me rappeller la chaleur de ton souffle dans mon cou, combien de poignées d'heures encore à me languir de toi ? C'est fou d'avoir le manque de toi noué au ventre à chaque fois que tu t'absentes, est-ce que tu m'emporteras dans ta valise la prochaine fois ? Et pourtant c'est comme ça que l'on s'aime, dans nos pleins et nos déliés, nos pointillés-de-respirations. Toujours, toujours se manquer pour mieux se retrouver. Comment éclater du bonheur des retrouvailles sinon ? Ton sourire quand tu descends du train et que je suis là sur le quai à t'attendre, comme la toute première fois. Et te sauter au cou, encore, toujours, tu te rappelles ?
Tes fleurs à la main et ton air de je-vais-m'évanouir, ta bouille de Colorié et mon coeur qui joue aux montagnes russes, et puis soudain, mes bras autour de ton cou, tes lèvres dans mes cheveux et ton parfum tout autour de moi. Je pourrais me rejouer à l'infini la scène de notre rencontre-coup-de-foudre, je revois tout dans les moindres détails, ta main dans la mienne en descendant les escalators et le tram plein à craquer en cette fin de journée, le texto d'Anaëlle "explorez-vous le coeur, explosez de bonheur", moi cachée dans ton manteau d'hiver et toi qui me serrais à étouffer, le bruit de ta valise sur les trottoirs sur le chemin de l'Appartement-Merveille, ton trouble arrivé devant la porte et ton étreinte dans l'atelier, et celle au milieu de ma chambre et tes lèvres sur ma joue, à la commissure de mes lèvres, et puis. Ce premier baiser que je n'aurais jamais, jamais imaginé autrement. Comme si je n'avais vécu jusque là que pour arriver à cet instant. A notre amour cette nuit-là au creux des draps. Comme une évidence. Te rencontrer aura été la plus belle folie de ma vie, et je ne regrette pas une seule seconde de m'être jetée à l'eau, d'avoir envoyé valser tout ce en quoi je croyais auparavant, et d'avoir deviné que c'était toi et personne d'autre. Si tu n'étais pas né, il aurait fallu que je t'invente.
Tes fleurs à la main et ton air de je-vais-m'évanouir, ta bouille de Colorié et mon coeur qui joue aux montagnes russes, et puis soudain, mes bras autour de ton cou, tes lèvres dans mes cheveux et ton parfum tout autour de moi. Je pourrais me rejouer à l'infini la scène de notre rencontre-coup-de-foudre, je revois tout dans les moindres détails, ta main dans la mienne en descendant les escalators et le tram plein à craquer en cette fin de journée, le texto d'Anaëlle "explorez-vous le coeur, explosez de bonheur", moi cachée dans ton manteau d'hiver et toi qui me serrais à étouffer, le bruit de ta valise sur les trottoirs sur le chemin de l'Appartement-Merveille, ton trouble arrivé devant la porte et ton étreinte dans l'atelier, et celle au milieu de ma chambre et tes lèvres sur ma joue, à la commissure de mes lèvres, et puis. Ce premier baiser que je n'aurais jamais, jamais imaginé autrement. Comme si je n'avais vécu jusque là que pour arriver à cet instant. A notre amour cette nuit-là au creux des draps. Comme une évidence. Te rencontrer aura été la plus belle folie de ma vie, et je ne regrette pas une seule seconde de m'être jetée à l'eau, d'avoir envoyé valser tout ce en quoi je croyais auparavant, et d'avoir deviné que c'était toi et personne d'autre. Si tu n'étais pas né, il aurait fallu que je t'invente.