Lundi 25 juin 2007 à 17:52


Je signe vendredi, vendredi, vendredi, vendredi.
Je sais pas si vous remarquez mais je suis ravie là. L'appartement, han, à nous. Vendredi.
Toujours à la recherche de la coloc' idéale, mais vendredi, vendredi, vendredi.
Il faut que j'appelle la banque, Maman, Mme M. la gentille pour la ligne téléphonique. Voilà.
Vite, que je quitte ces murs nus, que je pose mes valises et mes cartons sur le parquet, que je croise les enfants dans l'escalier, que je montre à Papa-Maman-Chloé-Boubou comme je me suis bien débrouillée, et comme j'ai déniché La splendeur.
J'ai fait un plan très vite en attendant les photos.
http://pascommelesautres.cowblog.fr/images/1/Appartement.jpg

Lundi 18 juin 2007 à 22:11


J'ai l'appartemeeeent ! J'ai l'appartement  ! On a l'appartement !!!!
 
Bon dieu, c'est l'Euphorie totale aujourd'hui. Sourire niais sur le visage, bonheur du siècle, pied de l'année.
Nan mais je vous jure que je suis soulagée, heureuse, radieuse.

Plus qu'à signer, avoir les clés, finir les cartons, et trouver une quatrième coloc'
et zou !



Lundi 18 juin 2007 à 12:33

http://pascommelesautres.cowblog.fr/images/1/mesdessins4.jpg

Je vous avais dit que c'est grâce à ça que je suis en train de faire un stage chez des Magiciens ?
La Déconfiture. Ca sonne comme un Drame.
C'est pas un Drame de faire mon stage chez des Merveilleux. Mais ça n'empêche que ma vie se Dramatise un peu ces temps.
La Déconfiture. Se laisser couler, lentement tu vois. Moi ça m'fait penser à cette scène d'Amélie, quand Nino est au café, qu'il attend, attend, en ramassant les grains de sucre sur la table et qu'elle n'ose pas. Et quand il s'en va, Amélie, ben elle se liquéfie d'un coup, tu sais, Splaash, une flaque sur le sol, qu'elle est.
La Déconfiture, c'est un peu ça aussi.
S'écraser comme une flaque par terre, d'un coup.


Mercredi 13 juin 2007 à 20:19



Vous savez que je suis née le même jour que Camille ?

Vous savez, Camille.
Celle qui mâche des cailloux, celle dont la maman mange des médicaments, celle qui croque, sans s'arrêter, celle qui est obligée de porter de gros sabots bien lourd pour rester parmis nous, comme les anges.

Celle qui parle peinture comme on parle beau temps, celle qui a une cheminée électrique et celle qui c'est "le point, c'est toi".
Celle qui peut porter une écharpe un trou, un point, un fil sans être ridicule et celle qui a une maison aux rideaux de cretonne et un jardin.

Vous voyez qui je veux dire ?
Et si vous voyez pas, c'est qu'on se comprend pas et que je m'en contrefiche parce-que ceux qui comptent, ils auront compris.



Finalement, c'est pas une coïncidence si j'aime tant dessiner, si j'ai plein de carnets de croquis, si ma malette où je range tout mon matériel je crève si on me l'enlève et si plus tard j'aurai une maison à la campagne, avec des rideaux de cretonne et un jardin.




Dimanche 10 juin 2007 à 20:10

Et voilà que j'ai deux ans.

Ca en fait, des mots, des images, des cris, des pleurs, des doutes, des éclats de rire et des rencontres pas comme les autres.
Ca en fait, des réconforts, des incertitudes, des coups de nerfs, des paroles en l'air.
Ca en fait, des envies d'envoyer cacapoueter tout le tralala et des envies de revenir aussi.

Mais on a toujours froid à un moment donné, même en été il y a des soirs où la petite laine est de rigueur.

On a toujours besoin d'un petit bout de tricot, pour se tenir le coeur bien au chaud.
J'ai encore des tas de mots à coudre ici.
J'ai encore pas mal de bobines de fil, et même si mon aiguille est un peu tordue, elle n'est pas encore perdue. Et je n'ai pas encore les doigts trop endoloris par la vie.

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