Mercredi 29 octobre 2008 à 22:54


BONJOUR JE SUIS UNE FLAQUE j'ai vu Mathias qui m'a souri-fait une erreur collector de dédicace-refait une vraie dédicace-et m'a dit merci merci pour mon épistolaire avant même de l'avoir ouvert-MONDIEU.
Mathias Mathias Mathias QUOI.
Et même qu'il m'a fait plein de sourires parce qu'il m'a dédicacé mes 38 mini-westerns à Audrey et qu'évidemment je ne suis pas du tout Audrey et il m'a souri plein  de rire dans les yeux de sa bêtise et j'ai eu le droit à un "vive miss Pacôme !" pour le faire pardonner. Bien sûr que je lui pardonne, son erreur m'a donné trente précieuses secondes de Magie de plus, en plein la figure, allez Pacôme PAF ! prends toi ça dans le pif, mets toi ses regards en feu d'artifice dans les mirettes. Je n'en ai pas perdu une miette malgré mes jambes qui dansaient le flamenco et mes mains qui voulaient s'envoler. J'ai réussi à lui glisser mon épistolaire coloré dans les mains et il me disait merci, merci vraiment merci et moi je glosdhiufinnciuxqoih (ça veut rien dire parce que c'est des mots qui sont coincés dans la gorge pour pas devenir des larmes de n'importe quoi, pour pas passer pour une groupie hystérique.).
Misère, Mathias a une enveloppe de moi quelque part avec lui, avec mon aquarelle et mon Doudou à carreaux et mon Doudou nuage, et mes Majuscules à chaque phrase. J'aimerai bien qu'il me réponde un jour mais déjà j'ai réussi à pas mourir sur place alors je suis fière de moi.

Bonjour, j'ai vu Mathias Malzieu à moins de cinquante centimètres
et je vole au dessus des nuages.

Samedi 18 octobre 2008 à 18:45

Allers-retours. Je me raccourcis la vie dans de curieux va-et-vients, je m'élastique le temps dans des bus des métros des trains. Un coup ici et l'autre là-bas. Mon ordinateur rose vraiment rose dans sa housse rose kitchement rose sous le bras, et des bouquins assassinats-meutres-conspirations-enquêtes-procès dans le sac parce-que ma soeur n'a que ça dans ses cartons et que j'ai oublié mes trente-huit mini westerns à l'Appartement Merveille. Je m'en mords les doigts.
Je voudrais rentrer chez moi, retrouver ma chambre mes murs pleins de Magie de Fées de sourires. Retrouver l'odeur du plancher et les rires de mes colocataires d'amour. Retrouver ma cuisine et son carrelage rouge et blanc. Retrouver ma boîte aux lettres en bois. Retrouver mon bureau mon bazar mes papiers peints ma peinture mes tissus mes rubans mon n'importe quoi. Misère, encore deux mois à Paris je.
J'ai envie de m'étaler sur mon bureau gigantesque avec mes ciseaux mon scotch ma colle mes papiers pour bricoler du vrai épistolaire vrai de vrai. Au lieu de ça je suis fatiguée de mes trois heures de trajet par jour, de mon sac trop petit pour y glisser mon appareil photo, de mes jambes paresseuses, d'internet pas encore installé et du chat qui court partout dans le studio.
J'ai faim de couleurs de sourires de lumière d'inspiration d'envies. J'ai le mal d'amour, le manque collé au corps, ma vie entre parenthèses tant que je suis loin de chez moi, loin de mes Fées, loin de mes habitudes. Je voudrais un aller simple pour le pays des rêves.

Samedi 11 octobre 2008 à 20:49

 

Se lever regarder la télé s'étirer en songeant que les horaires variables c'est agréable quand on peut dormir tard donner à manger au chat déjeuner prendre la douche et direction un après-midi magique dans l'atelier d'une Fée. Bus-RER-métro et re-bus pour arriver jusque là-bas. Avoir toujours un bouquin dans son sac et quelques bricoles à grignoter pour passer le temps.
Les après-midis se succèdent et m'émerveillent toujours de la même manière, je suis entourée de couleurs, de Doudous, de bidouilles, d'oiseaux poétiques et de tissus. Il règne dans l'atelier une ambiance de bazar-organisé où je me sens bien. Et puis, Clémentine est une gentille Fée toute en sourires. Je fais des livraisons de kits Doudous dans une autre boutique Magie, avec des Doudous des accessoires des carnets des cartes postales et autres carnets de coloriage. Hérisson, ça s'appelle. Je trouve ça chouette.
J'ai hâte de prendre le temps de découvrir Paris, aller au marché Saint-Pierre pour fouiner dans les tissus, retourner au photomaton du Palais de Tokyo pour sentir la présence de Margot, aller voir l'expo au Musée du Luxembourg, faire du shopping pour l'hiver, retrouver au détour d'une ligne de métro Lucette et Stéphanie pour raconter des bêtises et rire de se retrouver, prendre des photos au Père-Lachaise, et vagabonder dans des boutiques-merveilles. 

J'espère capturer une connexion internet le plus vite possible, je. C'est vide sans vous, je me sens loin de chez moi, vous me manquez.

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