Lundi 31 juillet 2006 à 23:27

 

et au détour de ce périple, une rue. à l'angle de la maison, sur les pierres abîmées qui semblent se dorer au soleil, une plaque. avec un nom.

rue margot.

un regard, comme le plus doux des secrets. ou comme une évidence. comme si le fait de tourner la tête sur cette rue si semblable aux autres était fait exprès. pour que je vois cette plaque. et ce nom.

Mardi 25 juillet 2006 à 15:51

 

manon c'est d'abord une conteuse d'histoires .
elle manie aussi bien les mots que son appareil photo. elle a le don de raconter les choses avec des images, et ses mots, eux, sont des images à eux tout seuls.
manon elle raconte en noir et blanc, avec l'air de sortir tout droit d'une valise poussièreuse qu'on ouvre avec un souffle au coeur, quand on la découvre au fond du grenier, parce-qu'on sait que quoi qu'il arrive, ce sont des trésors qu'on va trouver à l'intérieur.
non, en fait, manon, elle ne sort pas de la valise, c'est elle la valise. une de ces vieilles valises en cuir qui ferme mal, une de ses valises dont la doublure fleurie, à l'intérieur, est chargée de souvenirs. et dans cette valise, on trouve les plus belles photos du monde, de vieux livres aux pages jaunies, et quantité de carnets remplis de notes.
manon c'est les plus belles histoires, parce-qu'elle est intemporelle, et qu'on se retrouve totalement dans ses mots.
parce-qu'elle aurait aussi bien pu vivre il y a cinquante ans, dans ces photos vieillies, trouvées au fond de la valise.
manon, c'est toutes les histoires du monde.

 

Lundi 24 juillet 2006 à 21:23

 

parce-que j'ai commencé à les croquer.

 http://pascommelesautres.cowblog.fr/images/Anaelle.jpg

 

anaëlle, c'est une géante-minuscule.
parce-qu'elle doit avoir des bottes de sept-lieues, pour avancer comme elle le fait sur le chemin de la vie. elle a des mots qui roulent sur les choses comme sur du velours, et un regard qui porte bien au-delà de son horizon.
anaëlle, c'est une géante-minuscule.
parce-que ses mots sont autant de souffles au coeur. comme une seconde respiration. parce-qu'elle les manie avec une pertinence, et une grâce qui ne semblent pas de son âge.
et pourtant.
anaëlle c'est une géante-minuscule.
parce-que malgré tout, elle est fragile. malgré ses dehors de magiciennes, cette fragilité sous-jacente la rend plus touchante encore.
anaëlle c'est mon plus beau paradoxe.
ma géante-minuscule.

 

Jeudi 20 juillet 2006 à 22:18

 

il est fluet, c'est un brun au teint pâle. sa silhouette gracile se dessine sous un tee-shirt blanc et un jean éculé. il porte des tennis gris clair. avec une décontraction et une nonchalence feintes. je souris. il a des cils à en faire pâlir d'envie n'importe quelle fille qui se respecte. je l'observe . le rouge qui teinte ses joues et sa nuque trahit son malaise. il est touchant.

 

dans mon caddie, des serviettes de toilette, des ampoules, une glacière et un étendeur à linge.

j'aime observer les gens qui font la queue aux caisses des supermarchés.

 

 

Samedi 8 juillet 2006 à 13:36

 


et pourtant ... pourtant on rêve encore. On tend la main au bonheur, toujours, même si plus d'une fois déjà elle s'est refermée sur du vide. Le bonheur est volage, il nous nargue. Parfois il se laisse effleurer du bout des doigts, mais c'est pour mieux disparaître ensuite. Sans laisser de traces. Alors on use de stratagèmes et d'artifices, dans l'espoir de l'attirer enfin. Parce-que, ne soyons pas dupes, la recherche du bonheur, tout comme celle de l'amour, est la plus grande et la plus désirable quête. Et quand ce bonheur, on parvient enfin à l'attrapper, on le garde le plus précieusement possible, tout en prenant soin de le laisser respirer . pour ne pas qu'il nous file entre les doigts .


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