Samedi 26 décembre 2009 à 0:15
Le ciel ne m'a jamais paru aussi immense qu'en ces jours tant attendus de liberté, un ciel où dessiner l'impossible, du bout des doigts. Une éternité d'amour au bord du coeur, des envies de colorier tout en majuscules, des surprises en pagaille et l'espoir grimpant haut, toujours plus haut, un cerf-volant dansant sous la caresse du vent. Un ciel au goût de rêve à devenir réalité, un ciel de demains ciselés en dentelles dans les nuages, un ciel où tout reste à inventer.
Mardi 3 novembre 2009 à 18:25
Ton coeur qui bat à l'unisson du mien comme une jolie ritournelle, mon corps tournez manège entre tes bras et ton rire qui joue à dépasser le ciel, c'est fou comme je respire quand tu es là, tout en retrouvailles. Secouons les étoiles pour les faire tomber en pagaille sur tes joues, on peut renverser l'océan du ciel de ce que l'on s'aime. Je rêve que tu me soulèves de terre comme une petite fille qui joue à "à la une à la deux à la troooois". Ris plus fort et parle moi, allez tourne tourne, ne t'arrête pas.
Dimanche 25 octobre 2009 à 14:47
Le Bonheur, c'est de grands bras pour se laisser réchauffer et une guirlande d'amour posée autour du cou. C'est des ailes qu'on attrape par hasard au détour d'un dimanche après-midi d'automne, feu d'artifices de douceur.
Le Bonheur ne s'invente pas. Il tombe du ciel dans une pluie de taches de rousseur.
Mercredi 7 octobre 2009 à 20:05
Et me réveiller dans tes bras et ronchonner sous la couette quand tu allumes la lumière et rire de nos bêtises de Coloriés et fondre de te voir endormicouetté avec Célestin-doudou-nuage dans tes bras Poudre-de-Fée et prendre le petit déjeuner ensemble et t'attraper la main pour sauter sur les passages cloutés et tirer sur les gens avec ton super pistolet-banane-de-cowboy-colorié et se prêter nos livres préférés et courir pour attraper le bus et te mordre d'amour et me laisser frissonner de toi, encore, toujours, et avoir des paillettes dans les yeux et dire "COEURS" en te soufflant un baiser et dormir comme un bébé dans notre lit-douilletet rire, rire sans cesse, rire jusqu'au ciel, rire à s'accrocher aux nuages et faire l'enfant et te bouder pour rien et réclamer un bisou dans le cou et passer ma main dans tes cheveux et croquer tes fossettes et avaler ton sourire et ne plus vouloir détacher mon regard de tes couleurs et sentir mon coeur qui s'affole de toi et se coller à la colle UHU pour rester emmitouflés l'un à l'autre et m'endormir dans tes bras et. Des couleurs, la vie gonflée à l'hélium, à tutoyer le ciel et nous conjuguer à l'infini.
Jeudi 1er octobre 2009 à 22:59
" Quand j'étais petite, ma vie était une musique sans cesse plus forte. Tout m'émouvait. Un chien suivant un inconnu. Cela me donnait des sentiments en foule. Un calendrier ouvert au mauvais mois. J'aurais pu en pleurer. J'en pleurais. Quand la fumée sortant d'une cheminée disparaissait. Une bouteille renversée arrêtée au bord d'une table. J'ai passé toute ma vie à apprendre comment ressentir moins. Chaque jour je ressentais moins. Est-ce cela vieillir ? Ou est-ce quelque chose de pire ? "
(Jonathan Safran Foer - Extrêmement fort et incroyablement près.)