Dimanche 18 avril 2010 à 0:17

Il était une fois, un enfant-perdu que j'aurais réussi à apprivoiser. Un petit bout de môme sous des airs de cowboy, une évidence cachée sous un costume de grand. Avec des sourires à ailes, vous savez, ceux qui s'envolent juste au coin des lèvres, l'air de rien. Avec de la poudre-d'escampette sous les semelles et des envies de liberté en pagaille. Avec des peurs comme des monstres cachés sous le lit. Avec des airs de canaille et des grimaces comme autant de déguisements pour s'évader. Avec des colères soupe-au-lait, des froncements de sourcil et des "j'en ai assez !" qui s'évaporent aussi vite qu'ils sont arrivés. C'est l'océan camouflé derrière un sourire d'éternel enfant, l'océan et ses vagues qui dansent, vont et viennent, l'océan qui hésite, monte monte monte et puis prend la fuite sans dire un mot. Un jour j'ai posé un baiser dans sa paume et c'est ainsi qu'il va, qu'il vit; avec mon amour glissé dans le creux de sa main, il m'emmène partout où il part, c'est ma façon de n'être jamais loin. Dessinée du bout des lèvres sur sa peau, je suis dans chacune de ses évasions sans moi, même s'il ne le sait pas. L'amour ne s'enferme pas à double-tour, c'est un voyage à l'autre bout du monde, à l'autre bout de l'autre. Il était une fois un enfant-perdu que j'aurais réussi à apprivoiser, un Peter Pan pour qui j'inventerai chaque jour les plus beaux Pays imaginaires, et pour qui j'apprendrai à voler.

Lundi 12 avril 2010 à 0:15

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Minuit et une toute petite minute, c'est déjà demain et c'est l'heure d'avoir l'envie de toi qui me colle à la peau. Toute la journée je papillonne dans l'appartement je fais bien attention de ne pas regarder les minutes qui défilent avec la lenteur d'un escargot sur ma jolie montre gousset, je m'occupe les mains la tête mais j'ai toujours un battement de coeur pour toi, et parfois il y a ton visage derrière mes paupières quand je ferme les yeux, juste un instant, et ça me fait cette secousse au ventre, tu sais, comme quand on loupe une marche dans l'escalier. Alors vite vite, je tourbillonne et l'instant d'après le vertige est passé, je fais semblant d'ignorer le vide que tu laisses en partant, il manque ta voix pour le faire vivre, cet endroit. Quand le soleil brille j'arrive à ne pas perdre pied mais les nuits, ce sont les nuits qui me font perdre la tête, j'ai besoin de toi, dis quand reviendras-tu ?

Mercredi 17 mars 2010 à 11:03

Je voudrais mordre crirer hurler taper du pied c'est la tempête à l'intérieur et pourtant il y a ta main dans mes cheveux et ton regard qui se noie quand je m'abandonne à toi. Je voudrais qu'elle sorte, cette colère folle folle folle, ces cris de rage qui finissent toujours en silence. Ce coeur qui s'affole au moindre de tes pas un peu loin de moi. Et les faux contacts de mes sourires, qui va les réparer ?
Tes bras, le sucré de ton sourire, ta tête contre mon épaule et tes promesses de pour-toujours ? Serre-moi plus fort, je sens que je tombe. Est-ce qu'un jour tu me laisseras entrer en toi, découvrir tes détours et t'apprendre par coeur ? J'ai peur peur peur, peur de rien, du vent, je le sais, c'est du vent tout ça, je t'invente des histoires qui n'existent pas et ça me fait voler en éclats. Apprends-moi à avoir moins peur, apprends-moi ta liberté, tes petites escapades, tes évasions sans moi. Apprends-moi, je veux voler de mes propres ailes, j'ai peur de ne vivre que pour toi tu comprends ? Tu es mon vertige le plus fou, mes montagnes russes, tu me rendras folle.  Parce qu'il y a ta main dans la mienne, ton souffle comme un murmure quand tu t'endors, les paillettes au coin de tes sourires et ce parfum d'évidence qui te colle à la peau, je t'aime trop, je t'aime comme une enfant, trop grand, trop fort, trop tout.


Je suis tombée amoureuse de toi comme on se jette à l'eau, tu seras là pour me remonter à la surface, si je me noie trop loin en toi ?

Vendredi 12 mars 2010 à 10:37

Tes lèvres à mon oreille et ton souffle qui me murmure que tu m'aimes, tu m'aimes, tu m'aimes, encore et encore, des vagues d'amour au creux du ventre quand tu me dis que je suis un trésor, et que tu m'appartiens, toujours. Ton corps tout contre moi j'entends ton coeur qui bat la mesure, j'ai envie de dessiner des oiseaux sur tes épaules, de toutes minuscules petites plumes glissées entre les paillettes de ta peau pour t'envoler. C'est fou de s'aimer si fort, à quoi on joue ?
Moi je joue à te faire devenir frisson, je joue à tendre un fil entre ton coeur et le mien, je joue à t'attachatouiller à moi pour toujours. Je joue à l'enfant qui t'aime jusqu'en haut des escaliers, j'ai envie d'aller au bout du monde avec toi, jusqu'au bout du ciel. A l'aventure.
"Et entendre ton rire qui lézarde les murs, qui sait surtout guérir mes blessures"; te rencontrer aura été la plus belle évidence de ma vie.

 

Mardi 9 mars 2010 à 14:10

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( Embrasser tes taches de rousseur, tes sourires d'enfant et avaler les bêtises que tu racontes sans cesse pour me faire rire, petites gourmandises. Mon baiser-caché, il est à toi pour toujours, comme un secret, comme une évidence.)

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