mais purée, ce qu'il est beau ce prénom.
manon, pacôme se met en boucle(s), rien que pour toi.
elle s'emberlificote, elle tourbillone, elle virevolte même.
dans l'attente d'ouvrir sa boîte aux lettres.
Samedi 25 mars 2006 à 13:57
mais purée, ce qu'il est beau ce prénom.
manon, pacôme se met en boucle(s), rien que pour toi.
elle s'emberlificote, elle tourbillone, elle virevolte même.
dans l'attente d'ouvrir sa boîte aux lettres.
Mardi 21 mars 2006 à 20:22
tout s'accumule ...
et ça n'en finit pas.
y'a ces mots totalement papouillants
y'a cette expression plastique qui tourne au n'importe quoi
y'a ce DS de physique qui l'attend et qu'elle a pas envie d's'y mettre
y'a le crocodile allemand qui chante
y'a l'english parce-que marie aime pas qu'elle l'appelle comme ça
y'a ce rêve scandaleux et complètement délirant
y'a la paëlla d'la cantine
y'a la sonnerie d'son portable qui fait mover d'la fessouille
y'a ce pull qui fait des p'luches
y'a son armée d'doudous
y'a ses boulots qui n'attendent plus qu'elle
y'a cette envie de n'rien gâcher
y'a ce sourire qui n'la lâche jamais réellement
y'a c'nez qui coule sans cesse
y'a cette farandole de bonheurs qui s'trémoussent
y'a ces doigts qui vagabondent sur le clavier
y'a cette pile de fringues qui trainent sur sa malle
y'a ce nounours qu'elle peut pas dormir sans
y'a ces mains qui gèlent à n'en plus finir
et y'a c'paquet d'choses qui lui trottent dans la tête...
Dimanche 19 mars 2006 à 20:12
trop plein d'bonheur, c'est un scandale, si ça continue, pacôme ne répond plus de rien.
Mardi 14 mars 2006 à 14:21
pacôme ou ses écorchés.
ses écorchés, ceux qui se taisent, muets, et qui racommodés se muent en amulettes...
une seconde peau, se faufiler jusqu'à la limite du dédoublement, un nouveau soi multiple pour apaiser ses peines, pour garder en son sein d'inavouables secrets.
des mutilés, assemblés sous l'aiguille à la va-vite, reprisés, des points aux poings liés, les cicatrices de ses miraculés...
suivre le fil, s'y accrocher, s'y raccrocher, ne pas le perdre de vue.
épouser les courbes de ses noeuds, déméler le vrai du faux, emprisonner les aveux, s'entortiller sans s'emmêler, sans s'en mêler.
personnages enfermés dans un silence lourd et étouffant, faits de morceaux de vie, de fragments de souvenirs, accollés sans s'en soucier, bouts à bouts...
reformer un tout à partir d'éléments dépareillés, leur donner un sens dans la démesure de leurs sentiments.
des roses fanés, des bleus altérés, des dentelles défraîchies par le temps.
faire renaître cette farandole de couleurs passées, faire éclater leur vérité, les retrouver ailleurs et autrement.
s'imprégner de leur nouvelle vie.
s'en habiller.
Vendredi 3 mars 2006 à 22:25