Jeudi 21 décembre 2006 à 17:43

 

un truc méga coule.
ma journée est finie.  c'en était une sacrément drôle, en tout cas.
entre les deux contrôles et l'oral d'EP.
et entre le goûter de ce matin et les chocolats de Mme Maman du Nord, prof de physique de son état.
le truc de dingue, c'est les cadeaux de ce matin. on avait chacun pioché un papier en secret avec le nom de quelqu'un, et tout aussi en secret on avait préparé des cadeaux.
et célinou, drôlement étrange de sa part, pour quelqu'un qui ne se nourrit que de chocolat, m'a offert deux tablettes (de chocolat...pour ceux qui suivent pas), et une super sucette de toutes les couleurs que j'ai toujours voulu en avoir une !
elle est trop mignonne. je suis contente.
je la garde pour le soir de noël, comme ça, ça sera un vrai cadeau, pour de bon !
et même que le papier cadeau c'était des pages de jeux Jeune et Jolie et que je vais pouvoir faire les mots croisés !
vraiment, trop bonne journée.

et demain, je rentre à la maison !
(rien que d'y penser, c'est comme les montagnes russes, y'a l'estomac qui remonte jusqu'à la gorge)

Lundi 11 décembre 2006 à 22:57

 

j'ai envie d'écrire mais l'encre ne coule pas.
j'ai envie de dire mais ma gorge est si sèche, si sèche...
les mots y ont trouvé comme un refuge, ils se sont agrippés aux parois, accrochés à ma langue, et ils ne veulent plus sortir.
je n'ai que mes doigts pour raconter, je fais naître sous leurs papillonnements des trésors de papier, des créatures de tissus aux noms murmurés, aux histoires bancales, si mal cousues, effilochées.
des histoires qui ne disent que le contraire de ce que je suis.

je donne vie à des rêves si fragiles qu'un seul souffle pourrait les faire s'envoler.

Jeudi 7 décembre 2006 à 17:56

 

le diaphane comme un piège à lumière.
une toile d'araignée géante.
des fils de souvenirs.
entremêler.broder.enlacer.emprisonner
.

capturer l'instant. 
se jouer du temps.

 

comme je les aime, ces sujets qui me sèment... qui me perdent dans les méandres d'un simple mot !
il n'y a qu'en dedans que je peux me jouer du temps, l'enrouler à loisir, l'étirer à n'en plus finir.

et ces reflets qui m'ensorcellent.
je me sens l'âme d'une chasseuse de lumière.
capturer l'insaisissable.

<< Je veux que les fées existent | 1 | j'y crois, j'y crois ! >>

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