Vendredi 1er mai 2009 à 17:13


Ouvrir les volets et la fenêtre en grand pour faire entrer les pépiements des oiseaux, un peu de vent pour jouer dans mes cheveux. Le soleil joue à cache-cache avec les nuages, et le ciel me paraît immense, je me sens minuscule petite fille. J'aime ces journées qui n'appartiennent à personne d'autre que moi. Le regard qui se perd dans les pages d'un livre, des sourires tendres comme de la guimauve, le coeur apaisé, enfin. Et pourtant.
J'ai des envies de gourmandises, de bâteaux-cabanes aux voiles de nuages et de secrets d'enfants, murmurés sous un écrin de couvertures. Je voudrais ta main dans la mienne,  ton souffle sur mon dos, tes bras autour de moi pour oublier comme tu es loin. Se construire une forteresse contre le temps qui passe, un refuge pour l'Eternité.
Regarde le ciel, mon Amour, j'y glisse des promesses de pour toujours, il n'appartient qu'à nous d'apprivoiser l'Infini.

 

Par Lison le Lundi 4 mai 2009 à 20:43
Je viens poser des lettres ici, juste une seconde. Le titre, il me, oh il me plait, ce poème de Paul Eluard. L'année dernière, au bac de français, oh ce poème, mon amoureux-qui-n'est-plus me le récitait, par coeur. Oh, tu m'as fait sourire (tendre, "comme de la guimauve"), Pacôme. Merci.
J'espère que tu vas bien ? Je t'embrasse
 

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