Mardi 10 février 2009 à 18:30




" Déposer des oiseaux autour de tes os, pour t'offrir la sensation de voler "


Mardi 3 février 2009 à 22:38


"Des traces de premiers rendez-vous, ceux qui donnent le rose aux joues
Et des paupières
Battant l'air comme des papillons, soulevant dans un tourbillon
La poussière."

Je me ferai des colliers de tes sourires pour les sentir me chatouiller le coeur. Je collectionne tes regards-tendres comme les plus précieux des Trésors et je les glisse dans mes poches pour alléger mes pas quand je suis si loin de toi, je m'enroule de tes taches-de-rousseur-poudre-de-Fée, tu me limonades les éclats de rires tu sais ?
Dans le creux de ton étreinte, je joue à cache-cache avec mes battements de coeur, on se déroule une jolie petite musique de Vie. C'est si doux de se fabriquer un Refuge-à-Ailes entre tes bras-paillettes, tes bras à la saveur nuage, tes bras-petit-bout-de-paradis. Tes regards ont capturé toutes les étoiles du Ciel, leurs reflets y dessinent des histoires de pour-toujours sans que tu prononces un seul mot. Je sais comme tes yeux murmurent, ils me chuchotent toutes ces promesses qui vacillent au bord de tes lèvres, n'aie pas peur, je te devine quoi qu'il arrive, même quand tu funambules sur le fil invisible des lendemains.
La Douceur et l'Eclat, le Ciel qui se renverse, l'Eternité au moins.


 

Dimanche 25 janvier 2009 à 21:12



M
onsieur,

Je n'écrirais pas beaucoup aujourd'hui parce que  mes mots sont en désordre. Peut-être que je les dirai demain.
C'est ça, je les dirai demain.

PS : Bonne nuit ...

(Thomas Scotto)

Mercredi 21 janvier 2009 à 12:49



"
Chaque instant à peine brûlé dégringole dans un gouffre d'oubli. Puisque l'avenir n'existe pas encore, ils ne s'en embarrassent pas; c'est un leurre, une fable pas très marrante que se racontent les adultes, une piperie dont nous usons comme d'un opium pour supporter notre condition. La conjugaison des Coloriés ignore d'ailleurs le passé et le futur. Ils surfent sur un éternel présent."

 
( Alexandre Jardin - Les Coloriés.)

Mercredi 7 janvier 2009 à 21:17



A
quoi tu penches quand je te prends dans le creux de ma voix ? Quand on joue à se murmurer des chutes au fond du ciel, quand on égrenne les évidences comme on compte les moutons ? Il a quel éclat ton sourire quand tu le déguises pour ne pas me montrer que tu t'envoles ? Et ton coeur, quelle musique le transporte quand on se perd au milieu des mots qu'on s'efforce de rattraper quand ils filent trop loin, quand ils débordent des lèvres ?
Le hasard n'existe pas, il n'y a que des évidences. Comment expliquer sinon le vacillement du coeur à chacun de tes mots, comment expliquer les frissons comme un souffle sur la nuque, comme une présence feutrée, tapissée de souvenirs ? Se souvient-on à quelques vies de distance ? Une intuition de toi me colle à la peau, comme si tu avais laissé ton empreinte partout en moi pour que je sache te reconnaître, une existence après l'autre.
Laisse moi goûter tes sourires, que j'y glisse quelques morceaux d'éternité. Prends moi la main et je n'aurai peur de rien, prends moi la main et je nous construirai des forteresses dans les nuages, des châteaux dans le ciel remplis de promesses de pour-toujours.
Prends ma main, on s'envole.

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