Vendredi 17 février 2006 à 21:52




han. c'qu'elle a été belle cette journée .
étincellante, colorée, vaporeuse et clignotante de merveilles.

sa maman, la plus belle des étoiles, qui lui a fait un gâteau alors que pacôme est chez son papa, et qui lui a même gribouillé un message d'anniversaire sur la porte de l'appartement, au feutre, et ptêt même qu'ça va pas partir ...

sa grande soeur, qui lui offre un tableau où écrire des bêtises à la craie, oui à la craie qu'elle vous dit !
et un pouf, un repose pied tout ce qu'il y a de ravigottant ...
et un réveil, complètement kitch et délirant.

son merveilleux, un cadeau à lui tout seul, mais aussi , une merveille : le live de M, en tête à tête avec sa musique pour un bout d'temps, pacôme va faire chanter tous ses zygomatiques, et finir par faire grincer des dents...

son papa et ses sous, même sans carte de la LPO, c'est l'intention qui compte.

et même sa moche lui a fait un cadeau tout c'qu'il y a de pacômique : un gros sautoir fané à fleurs.

boudiou, oui, on peut dire qu'elle est gâtée, la pacôme, elle se rend compte que même si certains l'ont oubliée, elle arrive pas a leur en vouloir, de toute façon elle est pareille, avec sa ptite tête, elle oublie tout. et puis elle sait qu'ils y penseront bien un jour, et c'est c'moment là qui comptera.

non, l'important, c'est de voir qu'elle est entourée d'une tribue de merveilleux plus adorables les uns que les autres, qu'ils sont là quoi qu'il arrive.


et ça fait chaud au coeur.
qu'ils soient d'ici ou d'ailleurs.


merci à tous pour vos mots, les plus rapides et plus innattendus, ce furent de
                                                                                           belles surprises.



Vendredi 17 février 2006 à 11:46



et voilà qu'pacôme souffle ses 17 printemps.

et c'est l'heure de s'retourner pour voir le chemin parcouru depuis tout c'temps, le temps d'se rappeler tout c'qu'il y a d'important pour enfin regarder vers l'avant, vers l'avenir.

17 ans, c'est d'une éternité ...
quand pacôme reagrde derrière elle, elle a tellement marché qu'elle ne voit même plus la case départ, elle s'est laissée avaler par l'horizon, et il y a bien longtemps déjà.

ça en fait des chutes à vélo, des pleurs et du mercurochrome.
ça en fait des cabanes dans les champs, des bonnes notes à l'école et des dimanches en famille.
ça en fait des cachotteries, des chagrins d'amour et des indéscisions.

ça en fait des dessins sur les murs...

la voilà qui a grandi trop vite, jusqu'ici...
et qui maintenant s'apprête à vieillir. parce-qu'à 17 ans, c'est foutu, on grandi plus, on s'laisse couler dans la routine, on s'crève au boulot, et on oublie.
elle sent déjà peser sur elle tout un paquet d'emmerdes.
elle sent déjà l'odeur infecte des responsabilités.

et pourtant, c'est dire si elle se sent pas prête à tout c'merdier, c'est dire si elle en crève de voir les années défiler de plus en plus vite, devenir de plus en plus mornes...

mais c'est comme ça, et l'temps de l'insouciance file trop vite, les rires cristallins de son enfance ont beau résonner à l'infini dans l'creux d'son oreille, pacôme sait bien qu'c'est finit tout ça.

c'qu'elle en crève de n'pas pouvoir retourner en arrière, se laisser bercer encore un peu par toute cette houle de bonheur, de rose guimauve et d'paquerettes ...
ce qui lui manque le plus, c'est son innocence.
elle qui pouvait passer des heures le nez en l'air à regarder les nuages et s'dire " ohhhh, c'est beau !", aujourd'hui elle a toute une collection d'images pourries derrière les paupières, un gros trou dans l'atmosphère...

mais rester encore un peu dans l'monde merveilleux de casimir, ça lui laisserai qu'un peu d'répit, et le retour à la réalité serait d'autant plus dur.

alors elle regarde ses chaussures trouées, avachies, usées d'avoir tant marché, elle serre les orteils et s'prépare à l'atterrissage, en espérant que le choc ne les achèvera pas encore, parce-qu'il lui reste un sacré bout d'chemin devant elle.

et même si faut serrer les dents, courber le dos, y'aura toujours les mêmes étoiles qui brilleront dans l'ciel, y'aura toujours un peu de ces étincelles de bonheur pour la pousser à avancer, toujours.


merci maman, d'avoir parsemé son chemin d'étoiles, merci d'être restée la plus scintillante de toutes...



Jeudi 16 février 2006 à 16:05




Venir aux saisons


avec


La compréhension


d'une peau nouvelle


Dont les termes seraient


écorce et fourrure


Membrane d'eau


                                       Sophie Loizeau. Le corps saisonnier.







parce-qu'elle lui manque, et que passer deux semaines sans son petit museau tout doux, sans ses mots ravigottants comme une bouillotte, sans sa présence feutrée, c'est bien triste ...







Lundi 13 février 2006 à 12:31





au fait, maman est guérie !
il suffit d'y croire
il suffit d'y croire il suffit d'y croire il suffit d'y croire il suffit d'y croire il suffit d'y croire il suffit d'y croire il suffit d'y croire il suffit d'y croire il suffit d'y croire il suffit d'y croire il suffit d'y croire il suffit d'y croire il suffit d'y croire il suffit d'y croire il suffit d'y croire il suffit d'y croire il suffit d'y croire il suffit d'y croire il suffit d'y croire il suffit d'y croire il suffit d'y croire il suffit d'y croire il suffit d'y croire il suffit d'y croire il suffit d'y croire il suffit d'y croire il suffit d'y croire il suffit d'y croire il suffit d'y croire ...
pour de bon.
après la tempête, la houle la fait voguer doucement vers la lumière.



Dimanche 12 février 2006 à 21:56





Et pacôme compte les feuilles mortes, comme autant de cadavres sans sépulture.




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