A quoi tu penches quand je te prends dans le creux de ma voix ? Quand on joue à se murmurer des chutes au fond du ciel, quand on égrenne les évidences comme on compte les moutons ? Il a quel éclat ton sourire quand tu le déguises pour ne pas me montrer que tu t'envoles ? Et ton coeur, quelle musique le transporte quand on se perd au milieu des mots qu'on s'efforce de rattraper quand ils filent trop loin, quand ils débordent des lèvres ?
Le hasard n'existe pas, il n'y a que des évidences. Comment expliquer sinon le vacillement du coeur à chacun de tes mots, comment expliquer les frissons comme un souffle sur la nuque, comme une présence feutrée, tapissée de souvenirs ? Se souvient-on à quelques vies de distance ? Une intuition de toi me colle à la peau, comme si tu avais laissé ton empreinte partout en moi pour que je sache te reconnaître, une existence après l'autre.
Laisse moi goûter tes sourires, que j'y glisse quelques morceaux d'éternité. Prends moi la main et je n'aurai peur de rien, prends moi la main et je nous construirai des forteresses dans les nuages, des châteaux dans le ciel remplis de promesses de pour-toujours.
Prends ma main, on s'envole.
Mercredi 7 janvier 2009 à 21:17
Commentaires
Par Mercredi 7 janvier 2009 à 21:26
le Pacôme, tu me feras mourir, ces mots sont à tomber à Moureu, je, je t'aime, c'est si doux de te retrouver. JE T'AIME.
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Tu nous feras tous mourir, Pacôme.