Mardi 15 février 2011 à 20:33


Je te regarde dormir et je voudrais embrasser mille fois tes paupières, effleurer du bout des lèvres tes cils qui dessinent de si jolies ombres chinoises sur ton visage que je connais par coeur. Et je me sens retomber amoureuse de toi, c'est si doux. Dix fois, cent fois par jour je sens mon coeur gonfler et s'envoler comme une montgolfière quand tu me souris, je touche le ciel, j'ai l'impression de te connaître depuis toujours et pourtant c'est autant de petits coups de foudre qui me font redevenir une gamine à chaque fois, j'ai quinze ans, les joues roses et le coeur qui papillonne quand tu me dis que je suis jolie et que mes regards semblent t'ensorceler. Se redécouvrir chaque jour c'est la plus belle aventure que je puisse faire avec toi, je ne veux jamais ta main loin de la mienne, je me nourris de ton souffle quand tu dors comme un enfant en plein milieu de la journée, je te dévore des yeux, encore et encore, je veux graver ton image sous mes paupières pour l'éternité au moins. Plus jamais de petites fuites trop loin de nous, pas de portes qui claquent, juste des cascades d'éclats de rires et de paresses sous la couette, un dimanche sucré qui n'en finit pas et ta peau comme mon unique refuge; ensemble on se dessine un royaume d'arcs-en-ciel à l'horizon.

Mercredi 26 janvier 2011 à 18:58

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A cloche-pied, deux fois douze petits mois. Tu te rappelles la douceur de tes baisers dans mes cheveux et mon corps tout contre toi, la toute première fois ? Ma plus belle aventure aura été de te rencontrer, de tomber amoureuse de toi, et de finir par t'apprivoiser. Te garder près de moi, et voir à nouveau sur ton visage le sourire et le regard que tu avais ce jour-là, sur ce quai de gare, et me dire chaque fois que je le devine derrière tes cils que tu es en train de retomber amoureux de moi. Prends mes respirations, le temps défile si vite sous nos paupières, mais j'ai ta main dans la mienne et je n'ai plus peur de demain, regarde le ciel, on se dessine une infinité d'horizons. Plus de cache-cache à présent, plus de petites fuites au bout de toi, au bout de nous, désormais ton chez-toi est entre mes bras.

Dimanche 23 janvier 2011 à 22:03

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Je rêve de me construire une cabane géante, une cabane-roulotte, ou un avion plié dans du joli papier jauni dentellé imprimé froissé, ou un nuage rose barbe à papa, ou un bateau-lit aux voiles cousues de draps mutlicolores, rempli d'oreillers en plumes où se molletonner. Un refuge loin de tout pour retrouver le goût de l'enfance, un voyage sur le fil du temps. Je veux jouer à la marelle et sauter à pieds joints dans la lumière mes dix ans, te rencontrer dans une cour de récré et tomber amoureuse de tes fossettes et de tes taches de rousseur. Ton air canaille sur ton visage de môme, ton regard qui pétille et qui m'invite aux plus jolies bêtises. J'aurais été sous le charme en un clin d'oeil, on se serait pris par la main, timides maladroits comme deux enfants qui découvrent les histoires d'amour, et puis on aurait partagé nos goûters, fait des bulles de savon, couru dans les champs l'été et deviné des merveilles dans les nuages, crié au ciel "Liberté !". Je t'aurais murmuré à l'oreille des histoires folles de fées tombées des arbres et de princesses emprisonnées sur la Lune, et toi on aurait dit que tu serais le cowboy à paillettes qui viendrait les délivrer. Ta main dans la mienne, toujours, nos doigts entrelaçés et le vent sur nos joues, dans nos cheveux, le coeur à la chamade et tu aurais été mon évidence, on ne se serait jamais quittés.
Aujourd'hui je te regarde, je laisse ma main glisser dans tes boucles rousses, je grapille sur tes épaules quelques éclats caramélisés et je sens mon coeur s'envoler tellement je t'aime, et je rêve de te connaître depuis toujours, de t'aimer depuis dix ans, mille ans, l'éternité. Parce que je n'ai jamais assez de toi et de tes petites folies, au fond de moi je sais que je t'ai toujours attendu, je t'aime tant que je pourrais te manger.

Samedi 31 juillet 2010 à 12:42

 Et je veux m'emmitoufler sous la couette avec toi, passer le drap au dessus de nos têtes et te dire qu'on est dans une cabane, un bateau, un sous-marin, un cachette secrète à roulettes et qu'on part faire un voyage à l'autre bout de la terre, il suffit de fermer les yeux et de penser très fort à l'endroit où tu veux aller. Est-ce que tu veux du soleil, le vent sur tes paupières, le bruit des vagues en ritournelle ? Une forêt d'arbres magiques ? Une immense plaine à dévaler en riant comme des enfants ? Ou bien un nuage moelleux, une étoile, un château dans le ciel ? On peut tout inventer, ta main dans la mienne et tes idées folles dans le creux de mon oreille. On peut construire la plus belle forteresse d'amour qui ait jamais existé, un refuge rien qu'à nous où se retrouver parfois, quand on se manque un peu trop. Un endroit tapissé de plumes où le temps serait immobile, un petit coin loin du monde et hors du temps, juste pour s'aimer. Un endroit où rire, se raconter des histoires de fées, câliner des doudous et se papouiller, faire des batailles d'oreillers et manger des sucreries (parce qu'on aurait une réserve de trucs chouettes à manger, de quoi tenir jusqu'à la fin du monde), lire nos bouquins préférés, se faire l'amour jusqu'à s'en couper le souffle et se découvrir dans les moindres recoins. Il y aurait de la musique aussi, pour nous bercer, nous faire vaciller le cœur ou nous envoler; tu me ferais découvrir toujours tes mélodies arrêt-du-cœur en me serrant tout contre toi.
Il fait doux et clair, dans cette cabane, et la nuit son plafond est illuminé de mille étoiles minuscules, parfois si on regarde bien il peut y passer une filante, et il faut faire un vœu. Parce que la magie est partout autour de nous, et danse en ombres chinoises sur les murs de notre refuge.

Lundi 26 juillet 2010 à 22:59

J'ai le souvenir fugace de ta peau sous mes paumes, et ton odeur enfouie dans mon oreiller. Tu as repris la poudre d'escampette et fais tes valises, et pourtant tu es là, tellement là, dans chacun de mes songes, dans chacun de mes souffles. Quelques jours à apprivoiser à nouveau tes sourires, à me perdre dans tes yeux comme si c'était la première fois. Tes murmures au creux de mon oreille m'ont donné des ailes, je ne t'ai jamais tant aimé que dans ces retrouvailles timides et maladroites, tes regards émerveillés et tes étreintes à me couper le souffle. Les paillettes au bord de tes cils et ton air d'éternel enfant, les fossettes et les baisers cachés aux coins de tes sourires, ta voix comme du velours et tes tâches de rousseur en feu d'artifices sont cousus derrière mes paupières comme les plus beaux des trésors, je ne vois que toi quand je ferme les yeux. Il a suffit que tu glisses ta main dans la mienne et que tu poses un baiser sur ma nuque pour que je me sente trembler toute entière, tu as fait vaciller mes remparts et gravi une à une les marches qui mènent à la forteresse d'amour que j'ai bâtie pour toi. Il est là sous nos pieds, le chemin qui mène au bonheur, promenons-nous en douceur, la vie commence à peine. Et elle commence avec toi.

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