Jeudi 14 février 2008 à 15:48

Je rêve d'une vie remplie de mots, remplie de ces mots à maux que je commence à semer au fil des pages. Je rêve de Carnets bien remplis, et de tiroirs pleins de Carnets. Je me verrais bien fabriquer ces refuges à mots à tours de bras.
Décliner cette envie d'écrire la vie à tous les coloris, toutes les couvertures : unies, à pois, fleuries. Leur donner un nom. "Mots contre Maux". "Mes parenthèses".
Dès qu'un Carnet est fini, pouvoir en reprendre un autre, sans attendre. Finir un Carnet ça doit être comme une déchirure. Je préfère ne même pas penser à la dernière page de celui-ci, m'imaginer qu'elle n'existe pas. Parce-qu'il commence à peine. Et que déjà il exerce sur moi une fascination incroyable. Je feuillette ses pages blanches ou roses, caresse sans cesse la couverture fleurie... Mon premier vrai Carnet, né de mes mains. J'aurais pu le coudre à même ma peau que ça n'aurait pas été différent.


Mercredi 13 février 2008 à 9:21

Il est si beau, ce Carnet. Je crois que je n'ose pas. C'est dur de se jeter dans le vide, accepter de lâcher prise pour voir si l'on est capable de voler finalement.

En attendant je reste aggripée à la rembarde au dessus de l'immensité. Je tourne les pages l'une après l'autre, j'effleure les coutures et je caresse les fleurs de la couverture. Ca me fait des frissons sous la peau et mon coeur s'accélère. Ce Carnet c'est ma peau, c'est mes tripes.
A coeur perdu, à corps ouvert.
Ca fait tout drôle de se mettre à nu, comme face à un miroir. J'ai l'impression d'écrire sur mon reflet. En m'appliquant, avec une écriture d'écolière, en essayant de ne pas trembler. Je ne veux pas faire de taches, ni raturer.

J'ai peur d'écrire du vide. Et le vide, c'est comme du Rien, ça n'Existe pas.
Et je ne veux pas que mon Carnet n'Existe pas.


Jeudi 7 février 2008 à 19:37




Tout à l'heure un bout de Ciel bleu en sortant du métro, j'aurais pu m'envoler des escalators, sentir le vent dans mes cheveux et cligner de l'oeil au Soleil.
J'ai des envies qui courent dans tous les sens, et des souvenirs qui me font tourner la tête, rythment les battements de mon coeur. Un peu de Soleil et me revoilà des années en arrière. A avaler le bitume sur mon vélo, poursuivie par les rires des copines, avec rien d'autre dans le ventre qu'un Bonheur Majuscule, quelques meringues maison, une poignée de bonbons et par dessus une couche d'on-s'en-fiche-de-demain.
Des sourires collés partout sur les visages, des chamailleries sans conséquences, les pieds en éventail et des vacances d'été interminables, une heure pour rentrer le soir pas trop tard, corde à sauter et balle au prisonnier, la cour de récré comme royaume, des crayons de couleurs pour dessiner des rêves déjà et quelques billets d'amour,
jouer au Grands sans penser que pour toujours j'aurais gravée sous la peau la saveur de mes dix ans. Je donnerai bien cinq ans de ma vie pour retrouver un bout de Ciel sans lendemains, juste l'instant présent.
 


Dimanche 27 janvier 2008 à 19:17





C'était tout simplement Grandiose et j'ai encore du mal à m'en remettre.
Défilé magique. Je n'ai pas de mots. Je.
C'est comme si ces Magiciens me montraient le chemin, comment vous dire ? Comme si ils avaient cette vie dont je Rêve un peu, depuis toujours, peut-être, ce genre de vie Magique. Comme si ils me disaient que c'est possible.
Que je vais y arriver. Que ce n'est pas qu'un Rêve.



Jeudi 24 janvier 2008 à 19:00


Si je vous dis que j'ai encore croisé une Fée comme ça par hasard, au fil des mots, et que je meurs rien que de penser qu'elle se trouve dans la boîte mail ? Encore une autre. Comme si je n'étais pas assez gâtée comme ça ?
Je n'en reviens pas, peut-être que j'ai des Marraines Fées par centaines qui se sont penchées sur mon berceau et qui m'ont destinée à tomber à Moureu de bouts de Ciel, de Paires d'Ailes, d'Impossible-Vrai, de Coïncidences, d'Epistolaires. De Fées.
Je n'en reviens pas. D'avoir un chemin parsemé de tant d'étoiles.
Je me sens pousser des Ailes.



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