Mercredi 13 février 2008 à 9:21

Il est si beau, ce Carnet. Je crois que je n'ose pas. C'est dur de se jeter dans le vide, accepter de lâcher prise pour voir si l'on est capable de voler finalement.

En attendant je reste aggripée à la rembarde au dessus de l'immensité. Je tourne les pages l'une après l'autre, j'effleure les coutures et je caresse les fleurs de la couverture. Ca me fait des frissons sous la peau et mon coeur s'accélère. Ce Carnet c'est ma peau, c'est mes tripes.
A coeur perdu, à corps ouvert.
Ca fait tout drôle de se mettre à nu, comme face à un miroir. J'ai l'impression d'écrire sur mon reflet. En m'appliquant, avec une écriture d'écolière, en essayant de ne pas trembler. Je ne veux pas faire de taches, ni raturer.

J'ai peur d'écrire du vide. Et le vide, c'est comme du Rien, ça n'Existe pas.
Et je ne veux pas que mon Carnet n'Existe pas.


Par hurluberlue le Mercredi 13 février 2008 à 17:53
C'est une des blagues les plus drôles que je n'aie jamais entendues, ni lues :

Pacôme écrit du vide


AAAAAAAAAAAAHAHAHAHAHAHAAHAHAHA. RIEZ.
Par clignotants le Mercredi 13 février 2008 à 21:44
Je ne peux pas croire que tu écrives du vide. Tu es si douce et légère dans tes mots, c'est un peu comme si tu dansais au dessus du Ciel, sans jamais tomber. Pacôme, tu écris si bien tu sais. Tu fais naître des images de partout. Ca tremble, ça valse, et tout devient Evidence. Je t'aime.
 

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