Vendredi 12 mai 2006 à 17:16

 


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Maman, je t'aime.

c'est vrai qu'elle passe jamais par là, à moins que je sois pas au courant, mais enfin, voilà, c'est dit.


et puis vincent m'a fait un super tatouage qui déchire, avec un coeur, j'ai même pas envie d'aller prendre ma douche, parce-que je kiff un max. en plus c'est comme dans les films, j'suis une grosse dure, avec maman tatoué sur l'épaule. les jeunes sont dégoûtants, n'est-ce pas ? et vlà qu'on se gribouille dessus, ark, c'est pas propre. m'en fiche, c'est pas vos oignons toute manière, et puis justine c'est pire, elle, elle vibre. elle à des ronds de grillage à poules sur tout l'avant bras. dites,eh oh -un jour, il faudra que je vous parle de mon prof de philo, je l'adore- on est pas en arts appliqués pour rien. référence au body art, sisi. en fait, y'a des fois où on s'ennuie tellement qu'on s'dessine dessus, ça change de support, c'est plus marrant, parce-que le canson, ça va bien cinq minutes.


un jour j'aimerai bien aller au lycée avec une moustache à la Dali.


 


ça s'rait vachement bien !


 

Mercredi 10 mai 2006 à 22:56

 


c'est un mercredi

soir bien silencieux, j'ai comme l'impression que je suis noyée à l'intérieur de moi, y'a trop d'espace, je suis perdue dedans, et pourtant j'me sens si à l'étroit.


je suis passée maître dans l'art du faux semblant, cette fois.
je ris faux, je parle faux, je semble fausse.
j'me donne une image qui ne me ressemble pas.
j'aimerai bien être quelqu'un d'autre.


 

j'ai des envies ni à leur place, ni au bon moment.
j'ai des larmes qui restent glacées derrière mes paupières, il y a longtemps que je ne les ai pas laissé aller.


c'est jamais le bon moment, j'ai pas un moment à moi, le temps m'échappe chaque jour un peu plus, plus rien ne m'appartient,  et ma vie perd les pédales, elle non plus ne m'appartient plus. ma vie prend la fuite.




et je ne sais pas comment la rattrapper.




 

Dimanche 23 avril 2006 à 10:31











ma bouclette,
mes pensées s'envolent vers toi, et viennent te chatouiller les joues de baisers tous doux.


t
ous les mots du monde ne sauraient être un vrai réconfort, alors je termine en te disant que je t'aime, ma douce, et que je te pacôte.

Lundi 17 avril 2006 à 10:27




edit : c'était un voyage scolaire, ahem, excusez moi, culturel. avec des profs. avec des camarades de classe. avec un bus, des soutes pleines de sacs, des paniers repas. dans des auberges de jeunesse, avec trois douches pour l'étage. avec mme la proviseure adjointe. avec jérôme, le chauffeur. avec un programme impossible à s'y tenir. avec des portables qui captent pas, et du crédit qui part trop vite. c'est vachement bien.
 


han, ce voyage, que dis-je, ce périple.
j'ai kiffé.



j'vous fais un topo en vrac, décousu et totalement dans l'désordre, mais y'a eu tellement d'trucs ...

j'ai porté une robe de grand couturier, monsieur Yamamoto, s'il vous plaît, et dieu de dieu, elle était aussi légère que l'air, d'une douceur divine, d'un chic incroyable, on a vu mon soutien-gorge et on a pas pu prendre de photo mais je crois que ça restera dans les anales.

j'ai presque pleuré devant la si magnifique, la si sublime Jeune fille à la perle de Vermeer, ce génie. elle est si belle, oh, si vous l'aviez vue, son regard, les touches si rapides de peintures, on voit tout le geste du peintre, et c'est désespérant de simplicité. han, c'est d'un beauté, j'ai jamais vu ça.

j'ai été bouleversée par le regard d'un autoportrait de Van Gogh, y'avait une tristesse dans ces yeux, un mal être si palpable que j'm'en suis presque sentie coupable quand j'ai du détacher mes yeux de lui. et puis tous ces autres tableaux exposés aussi, cette matière incroyable, ces touches, ces coups de pinceaux, j'aurais jamais cru que j'aimerai autant son travail, ça n'a rien à voir avec les photos des livres, c'est tellement plus vivant, plus intense. j'ai vu sa terrasse de café, celui sous les étoiles, vous savez, avec juste cette devanture éclairée.

et puis y'a eu ce moment hors temps, celui où j'ai tout oublié, où j'me suis liquéfiée de l'intérieur, où j'suis partie valser bien plus loin que dans les étoiles, j'ai vu ... oh, j'ai vu deux grandes peintures préparatoires de mon Gustave, dorées, avec ses spirales si parfaites, ses courbes si douces. j'suis restée plantée devant une éternité, pas moyen d'en détacher le regard, y'a eu un moment, et ça a été le mien, j'étais comme seule au monde, plus rien d'autre n'existait.


pis y'a eu aussi toutes ces choses que j'ai vu, mais y'en a eu tellement que je saurais pas vous les raconter toutes, j'vous ai donné un peu d'mon bonheur, d'mes plus beaux moments là-bas.

mais y'a toute cette aventure humaine aussi, ces gens qu'on croit connaître depuis trois ans qu'on les côtoit, mais qu'on découvre encore, y'a eu ces fous rire, cette complicité, cette entente.

et puis cette dernière soirée, du tonnerre, on a mové d'la fessouille, on s'est laissés porter par la musique, ça a swingué un max.
y'eu ces dépravées qui m'ont horrifiée et déçue au plus au point, mais rien n'a pu gâcher ce dernier moment, pas même la débauche et la connerie la plus totale. ça fait partie des inoubliables.



boudiou, quand même.
vous m'avez manqué.

 

Lundi 10 avril 2006 à 20:59



allez, tchô les pépettes,
j'taille la route.


j'pars quatre jours en pélerinage en Belgique et aux Pays Bas.


faisez pas la tête, j'vous ramènerais un space cake.

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