Mardi 20 juin 2006 à 18:20

 


 


 

Youpiiii, le bac, c'est fini !


 


en apnée jusqu'au trois juillet.


 


 

Samedi 17 juin 2006 à 22:38




parfois je me tais.

j'oscille, en équilibre sur la corde sensible.
je m'enroule, je m'emmêle.
les pleins et les déliés d'une indécise pérpétuelle.



Vendredi 16 juin 2006 à 22:59




mais est-ce que margot l'aimera, mon petit bout d'tricot ?

j'm'y sens si bien . je suis chez moi.

Vendredi 16 juin 2006 à 22:26



" Un peu plus tard sur mon ch'min j'ai rencontré la tendresse
Ce qui reste de l'amour derrière les barrières que le temps dresse  "

j'peux pas m'empêcher de passer son album en boucle .
c'est comme une histoire d'amour. une histoire interdite, cachée. cet album, c'est mon amant. j'écoute, je ferme les yeux et je pleure de joie, je frissonne, je me laisse couler dans l'incroyable poésie de ses mots.

c'est comme... comme une caresse, presque.
non.
c'est un souffle au coeur, une compression de la poitrine, perdre son souffle pour se délecter d'une nouvelle repiration, renaître à la vie à chaque tournure de phrase un peu plus belle qu'une autre.

c'est ça. je perds la raison, rien qu'une seconde, et en un soupir je me délecte de ses jeux de mots, de ses jeux de sons.



Vendredi 16 juin 2006 à 17:16

 

 

 

finalement, le rose, ça m'plaît.

et puis ce tricot...
je le trouve tellement en osmose avec mes envies, cet été. ça me fait penser à une cuisine.
y'a ce tricot, posé sur un coin d'une table carrelée, dans une cuisine qui s' innonde de lumière par la porte entrouverte, celle en bois, celle qui donne sur le jardin. c'est le soleil doré de ces fins d'après midi, c'est le jour qui tombe doucement, sur les arbres frutiers qui bordent la terrasse. dans la cuisine, il y a toujours le tricot sur le coin de la table, et par terre, de grosse dalles de carrelage marron. de l'autre côté, une porte, encore. et au fond du vestibule, un escalier. un vieil escalier de bois qui craque à chaque pas. et la rampe patinée, lissée, d'avoir senti des doigts glisser sur elle, d'avoir senti des mains se laisser couler tout le long. et toujours ce tricot, sur le coin de la table.

cette maison, ce refuge doré aux portes de bois et aux escaliers qui craquent, cette maison et ce tricot. cette maison sera la mienne. un jour.

 

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