Jeudi 15 juin 2006 à 11:47

 


" Dans la ville jaillit une fleur rouge.
Simple et belle. Fragile et forte.
Imprévisible.


Sur l'asphalte, une fleur nomade prend racine.
Une fleur dans la ville.


"... on ne me plante pas, on ne me choisit pas, je pousse.
n'importe où, fleur fragile, fleur éparpillée, on me cueille et j'enchante, on me laisse et je m'épanouis. posez moi sur des lèvres, je les ferai rougir.
je suis un coquelicot... ""


 


 

Jeudi 15 juin 2006 à 11:33




ceci n'est qu'un essai.


marre du bleu, ce sera rose.
jusqu'à ce que je trouve quelque chose de mieux.


Mardi 13 juin 2006 à 15:30


De la part de notre Margot nationale, clignotante, praline, tulipe et tout l'tintouin, ouvrez grands vos yeux, et si vous ouvrez vos oreilles, i's'pourrait qu'vous l'entendiez aussi :


Peux-tu passer le mot aux autres ? :
Ici tout va bien, j´ai juste l´impression tenace d´être en Allemagne et de ne comprendre qu´un mot sur vingt... Mais c´est le but du jeu, non ? Janina, sa famille et sa classe sont très gentils, vous me ne me manquez pas encore trop, sauf hier, où j´ai eu un gros coup de blues, et où je blâmai le monde entier du coup des conversations téléphoniques... Mais ainsi va la vie, ah, peux-tu dire à Anaelle qu´elle peut m´appeler demain, vers 20h dirons-nous… Dis-lui de dire «Allo, can ich mit Margot chpréchen, bitte ? » ça se prononce comme ça s´écrit. (enfin là, c´est écrit à la française ;) Et puis des nem, ploche, work, locomotive, praline, poche, coqueliciote, pour tout le monde, et autres si oubli…


ma nocturne, l'message est passé.
j'espère que là-bas aussi tes nuits sont belles.


 

Lundi 12 juin 2006 à 13:06

 


des mots qui mentent pour prendre de l'ampleur, de la hauteur.
c'est ce qu'ils croient.
des mots qui se mentent pour que finalement on leur dise, qu'on sait tout.

démasquer les phrases trop folles de n'avoir pas été.
ces phrases qu'on espère, qu'on attend sans cesse, en vain.
ces phrases qui se perdent dans le néant de leur inexistance.

Dimanche 11 juin 2006 à 22:55

 


La caresse du vent sur mon bras tendu, par la fenêtre de la voiture.
Sentir l'air devenir palpable, tenter de l'attrappper en fermant la paume.
Et rire de ne rien trouver en ouvrant la main.
Oui, tendre le bras, vouloir englober dans ce geste l'immensité du ciel, vouloir récupérer au passage sur sa main l'odeur de l'air, son goût, sa musique, sa poésie.
Essayer de capturer l'instant, avec un éclat de rire, un rire d'enfant.
Se souvenir...
Du temps où l'on croyait tout possible, du temps où l'air s'attrappait par poignée, comme un trésor, comme un secret.
Se souvenir des belles choses.


 


 


 


 


 

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