Samedi 4 novembre 2006 à 20:10

 

 

 


C'est fou comme la vie est belle.

 

 

 

Dimanche 29 octobre 2006 à 20:32

 

il y a des jours comme ça où ...

 

... on a l'impression que rien n'a changé.

on se sent plonger dans la routine à laquelle on était habituée, on revoit de la famille, on fait comme si de rien n'était.

la grande table au milieu du salon, les apéricubes et la pelle à tarte moche qu'on se trimballe depuis des années.la montagne de vaisselle et l'estomac bien rempli quand il arrive sept heures du soir.

et puis on se dit que le temps passe drôlement vite, que les bouts d'chous d'il y a un an se tiennent déjà debout et se dandinent avec leur doudou sur le best of des années quatre-vingt.
et on se dit que dans une semaine, une seule, c'est la fin des vacances, que le boulot n'a pas avancé d'un pouce, qu'on doit aller voir mamie et faire des tas d'autres trucs mais qu'on sait très bien que c'est toujours pareil,
on dit on dit et puis on n'fait pas grand chose.
c'est fou c'qu'on se sent débordée dans ces moments là, au moindre moment de répit y'a cette angoisse de ne pas réussir à boucler toutes ces choses qui attendent, y'a cette boule là dedans qui te rappelle que les plus beaux moments sont souvent les plus simples, et qu'ils passent si vite qu'on en profite rarement comme on devrait.
alors on se fait des belles promesses, on se dit, vivre au jour le jour, ne penser qu'à l'instant présent, Carpe Diem et tout le bazar.

et puis la fois d'après on recommence, et la boucle est bouclée, y'a les semaines qui défilent et à la fin du mois faut bien payer les factures.

tout fiche le camp. même plus le temps d'aimer correctement. c'est pas une heure en plus, qu'il faudrait, mais une journée entière.

j'ai bien envie de faire comme la voisine d'amélie poulain, de me plonger dans un coma réparateur, effectuer le sommeil de toute une vie pour rester éveillée jusqu'à la fin de mes jours.

pour ne pas perdre une miette des bonheurs qui attendent derrière la porte.

 

Samedi 30 septembre 2006 à 12:02

 

Mes bottes, elles dépotent!

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A défaut de bottes-coccinelle, je saute dans les flaques avec mes pieds joliment bien au sec dans mon amas de fraises. Je suis une princesse aux p'tits pois, avec ma jupe verte à pois.
Je donne dans la bonne humeur, le bon humour.
J'associe les rayures, les fraises et les pois.
D'aucun diront que j'exagère, j'me plais en mille, en rouge et vert
.

Jeudi 31 août 2006 à 21:46


Ca y est .
C'est le grand départ. Demain matin je prends la route. J'ai peur. Les affaires sont emballées, la moitié est déjà dans une voiture, l'autre attend de remplir la deuxième voiture, j'ai tellement d'affaires que j'ai l'impression que c'est toute une vie que j'emmène. En fait, ce n'est pas une impression. Quand j'ai fait mes cartons, je me suis découverte comme je ne l'avais jamais fait. Il n'y a rien de mieux pour se connaître que de choisir les affaires qui nous sont indispensables, pour être bien. C'est toute ma vie que j'emmène avec moi. Ou presque.
J'ai peur. Vraiment. On le saura. J'ai les jambes, les bras, les doigts, et même le coeur qui tremble.
Ca devient trop difficile d'écrire ici. De vous faire mes adieux, comme si je n'allais jamais reposter, n'importe quoi.
En tout cas, je vous dis à bientôt, et je vous pacôte de toutes mes forces. J'arrête là ou je vais me mettre à pleurer devant mon écran, et quoi de plus pathétique.


Je vous aime. Grand comme ça.


Mercredi 30 août 2006 à 12:30


http://pascommelesautres.cowblog.fr/images/1/teeshirtvert.jpg


J'avais jamais remarqué, mais cette couette là, c'est un semblant de patchwork.

___


Demain, ce sera le dernier jour que je passerai ici, avant de m'envoler vers Roubaix, où m'attend mon tout premier chez moi. Ca fiche la trouille.
J'ai 17 ans, toutes mes dents, et je quitte - précocement - le cocon familial.
Je laisse ici maman, papa, chloé, kiki, péné.
Et mon boubou.

J'ai pas l'moral, pour tout vous dire. Même, je brois du noir. Je me turlipine. J'ai la trouille. Je déprime. J'ai le moral dans les chaussettes. Ca me mine, cette histoire.
Je finirai bien par m'habituer. Et puis, je suis pas toute seule, je me lance dans la colocation, et j'aurais quelqu'un dans le voisinage pour me remonter le moral quand mon ciel sera trop gris.
Mais ce qui me permet d'avancer, c'est de me dire que je laisse tout ce que j'ai de plus cher pour me lancer à corps perdu dans ce qui est tout pour moi. J'ai la chance de pouvoir suivre des études qui me passionnent, de me donner les moyens de décrocher mes rêves. Alors pas de regrets.

Même si c'est dur, même si je sais que je n'ai pas fini de pleurer, même si ils vont me manquer à en crever.
J'suis une grande fille, maintenant.

Et je peux vous assurer que vous serez fiers de moi.


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