Vendredi 16 juin 2006 à 17:16

 

 

 

finalement, le rose, ça m'plaît.

et puis ce tricot...
je le trouve tellement en osmose avec mes envies, cet été. ça me fait penser à une cuisine.
y'a ce tricot, posé sur un coin d'une table carrelée, dans une cuisine qui s' innonde de lumière par la porte entrouverte, celle en bois, celle qui donne sur le jardin. c'est le soleil doré de ces fins d'après midi, c'est le jour qui tombe doucement, sur les arbres frutiers qui bordent la terrasse. dans la cuisine, il y a toujours le tricot sur le coin de la table, et par terre, de grosse dalles de carrelage marron. de l'autre côté, une porte, encore. et au fond du vestibule, un escalier. un vieil escalier de bois qui craque à chaque pas. et la rampe patinée, lissée, d'avoir senti des doigts glisser sur elle, d'avoir senti des mains se laisser couler tout le long. et toujours ce tricot, sur le coin de la table.

cette maison, ce refuge doré aux portes de bois et aux escaliers qui craquent, cette maison et ce tricot. cette maison sera la mienne. un jour.

 

Par supplement le Vendredi 16 juin 2006 à 18:52
Oh mon dieu. Que c'est beau. Purée... Ouah.
J'en perd mes mots.

Je t'aime.
Je te pacôte.

Manon
Par crazy lady le Vendredi 16 juin 2006 à 19:51
Oui, très belle ta maison. on en rêve.
Alors l'anglais, facile ?
Par pinpou le Vendredi 16 juin 2006 à 20:52
ha, oui, c'est trop beau. J'en pert trop mes mots aussi.
ha pi tous tes mots, et tes tags.
T'es magicienne, magicienne des mots.
Par clignotants le Mercredi 2 août 2006 à 17:24
je n'en peux plus de t'aimer. ça me comprime le coeur. oh ta grandeur. à l'infini. le coeur s'emballe quand j'espère que cette passion pour toi n'aura pas de fin. tout est si fragile. je profite. sans retenues. de toi. tu es là, encore. tant qu'elle nous noie, cette marre si ridicule, je tiens bon. mais si elle venait à se noyer dans nous ? j'aime enfiler ces mots, les construire pour toi, tu sais. exister pour toi. 17:17, même. j'ai tellement envie de nos moustaches. mais la lucidité me demande si on en serait capables. de se les présenter. t'en penses quoi toi ? non je le sais, ton paillasson, je le sais, le jour du réveil, je serais là. à la dérobade. en attendant, l'attente. la succulente attente. celle qui fait peur surtout. peur d'une déception. comment serait-ce possible ? un doute, un mythe. au diable la deception, le goût de tes sourires est trop doux pour le ternir par de futiles interrogations. tu es ma splendeur.
Par clignotants le Jeudi 9 novembre 2006 à 21:52
Attends-moi jusqu'à samedi s'il te plaît ma grandeur, là je ne peux plus rester, même pas le temps d'un mail déposé dans ton hotmail, juste le temps d'un éclair de commentaire, d'une petite feuille d'artichaud pour te dire combien je t'aime et je me languis de samedi, de ces heures pour te retrouver. Ma légèreté, mon chou à la crème, ma gourmandise.
Par clignotants le Dimanche 19 novembre 2006 à 12:43
" et la rampe patinée, lissée, d'avoir senti des doigts glisser sur elle, d'avoir senti des mains se laisser couler tout le long "

Putain de merde c'est exactement ça. Je n'ai jamais su le dire. Merci.
 

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