Mercredi 16 juin 2010 à 18:48

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10 juin 2010 - C'est fou, je suis là, bien assise sur mon siège dans la salle d'embraquement, à suivre du regard les avions au dehors et j'ai à peine une chamade au coeur, presque rien, les battements de coeur des jours magiques... Est-ce que je me rends compte que dans une heure à peine tu seras à portée de mes bras ? Je crois que je ne réalise pas, parce que je me suis toujours imaginé la scène de notre rencontre comme un cache-cache sur mon paillasson, un cache-cache au goût d'impossible-vrai. Et puis, je crois aussi que nos Folies des Spaghettis sont devenues peu à peu des souvenirs, de très jolis souvenirs mais. J'ai accepté l'idée que ça ne sera plus jamais comme ça l'a été, que Louise&Pacôme, Pacôme&Louise, ont tendance à s'évaporer un peu... Et je crois que finalement, ça me fait moins peur de te rencontrer, maintenant. Quoi qu'on en dise, malgré nos promesses à la Peter Pan, on a grandit. Et c'est cette Margot que tu es devenue que j'ai envie de découvrir à présent. A nos amours passés, à notre vie à venir. Allez, viens entremêler un peu ta vie à la mienne, laisse-moi apprivoiser tes sourires au jour le jour, je suis sûre que la vie nous réserve de chouettes surprises.

15 juin 2010 - Et la boucle est bouclée, me revoilà assise dans une salle d'embarquement à regarder les avions décoller en attendant le départ, à penser à ton sourire et tes petites manies de grande gamine. C'est fou de me dire que je n'ai plus besoin de t'imaginer maintenant, que tu as été là, tout près de moi pendant 5 petits jours. Je ris au souvenir de nos bêtises et nos éclats de rire, j'en oublie presque ces quelques silences qui m'ont fait trembler de peur... Peur de ne pas être à la hauteur de ta vie de Coloriée, parce que quoi qu'on en dise t'es une Princesse et tu te construis chaque jour de nouvelles histoires, au fil de tes envies-folles, même si parfois tu racontes n'importe quoi et que tu sers à rien et que t'es trop CONTRE alors que je suis POUR et que tu fais la nouille. Les Princesses aussi elles ont le droit de faire la chouine et et de croire à des bêtises. Margot, t'es tellement tellement toi, t'es tellement POUR MOURIR en vrai, c'était la folie de me convaincre que c'était toi-bien-toi quand même, et pas une grosse blague. Je crois que c'est quand je vais rentrer à la maison et regarder nos photos et repenser à nos bricolages à minuit passé et poser mon regard sur les oiseaux qu'on entendrait presque pépier dans ton dos, que je vais hurler taper du pied sauter partout en me disant que t'existes pour de vrai de vrai. Louisette-pirouette-cacahuète, t'es mille dollars. On a encore tellement de bêtises à inventer ensemble, je veux encore dessiner sur ta peau et te prendre en photo et raconter des histoires de fille aux oiseaux, je veux faire du vélo et m'asseoir par terre et avoir des copains de trottoir et manger des glaces et des gaufres à la pelle et crapahuter dans des fontaines et. A Berlin, en France ou ailleurs, moi je t'aime sous tous les horizons.
Bis bald, coquillette !

Par clignotants le Mercredi 16 juin 2010 à 19:08
Je souris tellement de mille dollars, coquillette. Tu sais, ce que j'ai préféré de tout tout tout, je crois, c'est samedi soir, quand on s'est mises à faire ces oiseaux en papier, qu'il était tellement nuit et qu'il était tellement tard, qu'on devait se lever tellement tôt et qu'on était complètement à l'ouest de la fatigue mais quand même encore drôlement réveillées, et qu'on racontait vraiment n'importe quoi. J'avais l'impression que la distance de toi à moi n'existait pas, on vivait tellement le même moment, exactement le même. Je me trompe ?
Par clignotants le Mercredi 16 juin 2010 à 19:10
( Je suis rassurée de voir que tu connais quand même un peu Cabrel, parce que tout le monde y pense. )
Par pascommelesautres le Mercredi 16 juin 2010 à 19:20
Tu ne trompe même pas d'un millième de millimètre. Samedi soir, à découper des oiseaux et des arbres et avoir envie de sauter partout parce que c'était la folie de la classitude ce qu'on était en train de bidouiller, ensemble. La fatigue qui roulait sur nous comme du velours et tes bêtises et et et. Toi tout près, tellement près.
Par Satine le Mercredi 16 juin 2010 à 22:04
et ça m'énerve car vous êtes tellement époustouflantes que je ne trouve plus de mots.
Par Chaussure De Foot Pas Cher le Mardi 30 août 2016 à 5:46
A nos amours passés, à notre vie à venir.
 

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