Dimanche 30 janvier 2011 à 19:04

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Quand j'étais petite, je passais des heures dans ma chambre, mon jardin ou au fin fond de mes placards à fabriquer de minuscules-petites-maisons pour les fourmis,  mes barbies ou mes tous petits amis imaginaires, à leur bidouiller des objets avec n'importe quoi, des brindilles, du fil, des boutons... Dans la cour de récré j'étais toujours partante pour dessiner à la craie sur le bitume des maisons où habiter avec toutes mes copines, et je ne trouvais rien de plus chouette que de me construire des cabanes le mercredi après-midi; je piquais toutes les couvertures et les coussins de la maison et j'allais me cachetter tranquillement sous une table en emportant mon Nounours, mes albums illustrés préférés et quelques cookies chipés à la cuisine, et j'y passais une éternité à m'inventer des histoires et des voyages au pays de l'imaginaire. J'ai grandi, mais en gardant bien serrées contre mon coeur ces envies de môme, et j'ai continué, plus tard, à me cabaner dès que je le pouvais, avec un bon bouquin ou des épistolaires de fées pour m'évader.

Alors quand l'autre soir je me suis installée bien confortablement dans le velours d'une salle de cinéma et que j'ai pris des merveilles plein les mirettes en suivant l'histoire magique d'Arrietty, c'est toute mon enfance qui est venue flotter entre mes cils. Coup au coeur, souffle coupé. J'avais envie de devenir minuscule et d'aller chaparder des morceaux de sucre la nuit avec elle et son papa, me perdre parmi les pavots multicolores du jardin et naviguer dans une théière, m'émerveiller devant une maison de poupées. Et puis cette bande son magique, à se faire sentir toute petite tellement chaque bruit, chaque son était amplifié et semblait tomber du ciel... Une heure et demi chouette triplement chouette, un film fascinant, enchanteur, éblouissant, sublime, comme à chaque fois avec les studios Ghibli. A voir et à revoir, encore, encore, encore !

Samedi 29 janvier 2011 à 13:10

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J'en ai assez du froid, du vent qui brûle mes joues et de mon nez tout rouge, de mes oreilles gelées. J'en ai assez des pulls et des collants en laine, assez des mille tours d'écharpes autour du cou et de mon manteau d'hiver. Je voudrais du soleil et du ciel bleu à perte de vue, je voudrais le printemps, les robes à volants et les premiers bourgeons, croquer la douceur de l'air.  Je veux une brise légère dans mes cheveux et cet incroyable sentiment de liberté qui accompagne les beaux jours, les jolis nuages qui moutonnent paresseusement dans le ciel et le chant des oiseaux. J'en ai assez de l'hiver, quand il n'en finit pas.

Mercredi 26 janvier 2011 à 18:58

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A cloche-pied, deux fois douze petits mois. Tu te rappelles la douceur de tes baisers dans mes cheveux et mon corps tout contre toi, la toute première fois ? Ma plus belle aventure aura été de te rencontrer, de tomber amoureuse de toi, et de finir par t'apprivoiser. Te garder près de moi, et voir à nouveau sur ton visage le sourire et le regard que tu avais ce jour-là, sur ce quai de gare, et me dire chaque fois que je le devine derrière tes cils que tu es en train de retomber amoureux de moi. Prends mes respirations, le temps défile si vite sous nos paupières, mais j'ai ta main dans la mienne et je n'ai plus peur de demain, regarde le ciel, on se dessine une infinité d'horizons. Plus de cache-cache à présent, plus de petites fuites au bout de toi, au bout de nous, désormais ton chez-toi est entre mes bras.

Mardi 25 janvier 2011 à 17:47

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" Tu ressembles au naufrage que j'ai fait autrefois, que j'ai fait trop de fois, que j'ai fait avec toi. "

Je sens que je me noie, j'ai besoin de ton souffle pour respirer, et ton corps près du mien quand je me glisse sous les draps. Perdre pied dans la moindre de tes absences, dis quand est-ce que j'apprendrai à vivre loin de toi ? Je veux te laisser couler le long de mon dos et que tu te niches contre mon coeur, je veux ta peau à l'unisson de la mienne, tes doigts qui dessinent des volutes dans le creux de mes reins. Flotter sur un ilôt loin du reste du monde, je veux toi, juste toi, reviens.
 

Dimanche 23 janvier 2011 à 22:03

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Je rêve de me construire une cabane géante, une cabane-roulotte, ou un avion plié dans du joli papier jauni dentellé imprimé froissé, ou un nuage rose barbe à papa, ou un bateau-lit aux voiles cousues de draps mutlicolores, rempli d'oreillers en plumes où se molletonner. Un refuge loin de tout pour retrouver le goût de l'enfance, un voyage sur le fil du temps. Je veux jouer à la marelle et sauter à pieds joints dans la lumière mes dix ans, te rencontrer dans une cour de récré et tomber amoureuse de tes fossettes et de tes taches de rousseur. Ton air canaille sur ton visage de môme, ton regard qui pétille et qui m'invite aux plus jolies bêtises. J'aurais été sous le charme en un clin d'oeil, on se serait pris par la main, timides maladroits comme deux enfants qui découvrent les histoires d'amour, et puis on aurait partagé nos goûters, fait des bulles de savon, couru dans les champs l'été et deviné des merveilles dans les nuages, crié au ciel "Liberté !". Je t'aurais murmuré à l'oreille des histoires folles de fées tombées des arbres et de princesses emprisonnées sur la Lune, et toi on aurait dit que tu serais le cowboy à paillettes qui viendrait les délivrer. Ta main dans la mienne, toujours, nos doigts entrelaçés et le vent sur nos joues, dans nos cheveux, le coeur à la chamade et tu aurais été mon évidence, on ne se serait jamais quittés.
Aujourd'hui je te regarde, je laisse ma main glisser dans tes boucles rousses, je grapille sur tes épaules quelques éclats caramélisés et je sens mon coeur s'envoler tellement je t'aime, et je rêve de te connaître depuis toujours, de t'aimer depuis dix ans, mille ans, l'éternité. Parce que je n'ai jamais assez de toi et de tes petites folies, au fond de moi je sais que je t'ai toujours attendu, je t'aime tant que je pourrais te manger.

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