Jeudi 7 juin 2007 à 20:46


T
out à l'heure Alexandre m'a dit "Marine, il faut que tu fasses de l'illustration." Genre d'un ton qui n'admettait pas de réplique.
Même qu'il a dit qu'il aimait vraiment ce que je faisais.
Et que j'étais en panique qand il s'agissait de faire de la couture (ahah tu m'étonnes) et qu'au contraire, en illustration je suis dans mon univers, à l'aise, comme un poisson dans l'eau (bon, j'enjolive mais c'était presque ça).

Moi je veux bien, mais comment je vais m'appeler comme métier plus tard ?

Créatrice de doudous-bidouilles-illustrations ?

M'en fiche, un jour, j'aurai un paillasson, un vrai de vrai, et une porte, et une boutique, et des murs colorés et du parquet, oh oui ça serait chouette du parquet !
Et des rideaux aussi, et des étagères avec des bobines de fils et des peintures accrochées aux murs comme ma femme qui sent la pluie et ses bottes rouges et mon patchwork et les fleurs des champs et bon sang, ça fait une éternité que je n'ai pas peint.


Plus tard, j'aurais des fées au bout des doigts.




Jeudi 26 avril 2007 à 11:51

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Lundi 19 février 2007 à 22:29


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Mardi 2 janvier 2007 à 14:00

 

Je voulais vous dire, que malgré tout, même si la mélancolie d'un ciel gris de janvier me prend le ventre comme à vous, que de toute cette année, c'est Vous mon soutient inébranlable.
La seule chose, en dehors de l'appui de ma famille, qui m'ait souri cette année, c'est Vous.
Si je dois retenir une dose de bonheur, c'est Vous.
La seule chose inaltérable, version on-ne-peut-pas-me-l'arracher, c'est Vous.
Alors je vais vous dire une chose, avec mes mots maladroits comme j'ai jamais vu, avec mes mots cassés, en vrac, amochés comme pas deux, Vous êtes la seule chose qui valait la peine de vivre cette année.
Et pourtant il s'en est passé des choses, entre mon bac, mon déménagement, ma toute fraîche autonomie.
Mais ce que je retiens, c'est vous trois, mes clignotants, mon coquelicot, mon supplément de vie.

Je patauge, à grands moulinets, mais cahin-caha, le message est passé.
Je vous aime plus que je ne saurais le dire, toutes autant que vous êtes, espèces de merveilleuses.
Avec nos hauts et nos bas, nos absences et nos trop plein de mots, nos secrets et nos actes manqués.
Une vie rythmée par des enveloppes colorées. Des apparitions furtives au bas d'un article. Des couinements de rotin. Des chansons sur un répondeur. Un pot de coquelicot sur un coin de bureau.

Mes Fées Toujours-Là.

Lundi 27 novembre 2006 à 18:21

 

vos lettres sont parties ce matin, mes amoureuses.
je les ai déposées toutes les trois dans la boîte aux lettre, elles devraient faire un petit bout de chemin ensemble avant d'arriver dans vos chez vous respectifs.

 

le facteur doit se demander qui est cette illuminée qui fabrique tant d'enveloppes en pages de magazine, par chez vous.

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