Jeudi 20 juillet 2006 à 22:18

 

il est fluet, c'est un brun au teint pâle. sa silhouette gracile se dessine sous un tee-shirt blanc et un jean éculé. il porte des tennis gris clair. avec une décontraction et une nonchalence feintes. je souris. il a des cils à en faire pâlir d'envie n'importe quelle fille qui se respecte. je l'observe . le rouge qui teinte ses joues et sa nuque trahit son malaise. il est touchant.

 

dans mon caddie, des serviettes de toilette, des ampoules, une glacière et un étendeur à linge.

j'aime observer les gens qui font la queue aux caisses des supermarchés.

 

 

Samedi 8 juillet 2006 à 13:36

 


et pourtant ... pourtant on rêve encore. On tend la main au bonheur, toujours, même si plus d'une fois déjà elle s'est refermée sur du vide. Le bonheur est volage, il nous nargue. Parfois il se laisse effleurer du bout des doigts, mais c'est pour mieux disparaître ensuite. Sans laisser de traces. Alors on use de stratagèmes et d'artifices, dans l'espoir de l'attirer enfin. Parce-que, ne soyons pas dupes, la recherche du bonheur, tout comme celle de l'amour, est la plus grande et la plus désirable quête. Et quand ce bonheur, on parvient enfin à l'attrapper, on le garde le plus précieusement possible, tout en prenant soin de le laisser respirer . pour ne pas qu'il nous file entre les doigts .


Jeudi 6 juillet 2006 à 15:20

Je suis à un moment de ma vie qui marque la fin d'une période . Avec ses douleurs, ses habitudes qu'on abandonne, sa routine sécurisante qu'on se voit forcé de laisser tomber . Mais la fin d'une période, c'est surtout le commencement d'une vie nouvelle, une fenêtre ouverte sur d'autres horizons . Et qui parle de renaissance emploie d'autres mots, d'autres phrases . Alors voilà que je me lance dans une aventure intime mais encore très floue, voilà que je commence un cahier . Mon tout premier cahier, celui-là même dont les pages blanches m'intimident, encore . De la même façon qu'hier . Alors je me lance, je prends un nouveau départ . Parce-qu'il me faut avancer, et que la vie passe trop vite pour se laisser submerger par les regrets . J'avance sur un autre chemin, à présent, un chemin qui sent l'aventure, et la liberté . Alors je pose un pied devant moi, et j'entre en pleine lumière . Je sors des sentiers battus en espérant qu'au dessus de ma tête, le soleil continue de briller .

 

 

Mardi 13 juin 2006 à 15:30


De la part de notre Margot nationale, clignotante, praline, tulipe et tout l'tintouin, ouvrez grands vos yeux, et si vous ouvrez vos oreilles, i's'pourrait qu'vous l'entendiez aussi :


Peux-tu passer le mot aux autres ? :
Ici tout va bien, j´ai juste l´impression tenace d´être en Allemagne et de ne comprendre qu´un mot sur vingt... Mais c´est le but du jeu, non ? Janina, sa famille et sa classe sont très gentils, vous me ne me manquez pas encore trop, sauf hier, où j´ai eu un gros coup de blues, et où je blâmai le monde entier du coup des conversations téléphoniques... Mais ainsi va la vie, ah, peux-tu dire à Anaelle qu´elle peut m´appeler demain, vers 20h dirons-nous… Dis-lui de dire «Allo, can ich mit Margot chpréchen, bitte ? » ça se prononce comme ça s´écrit. (enfin là, c´est écrit à la française ;) Et puis des nem, ploche, work, locomotive, praline, poche, coqueliciote, pour tout le monde, et autres si oubli…


ma nocturne, l'message est passé.
j'espère que là-bas aussi tes nuits sont belles.


 

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