parce-que j'ai commencé à les croquer.
anaëlle, c'est une géante-minuscule.
parce-qu'elle doit avoir des bottes de sept-lieues, pour avancer comme elle le fait sur le chemin de la vie. elle a des mots qui roulent sur les choses comme sur du velours, et un regard qui porte bien au-delà de son horizon.
anaëlle, c'est une géante-minuscule.
parce-que ses mots sont autant de souffles au coeur. comme une seconde respiration. parce-qu'elle les manie avec une pertinence, et une grâce qui ne semblent pas de son âge.
et pourtant.
anaëlle c'est une géante-minuscule.
parce-que malgré tout, elle est fragile. malgré ses dehors de magiciennes, cette fragilité sous-jacente la rend plus touchante encore.
anaëlle c'est mon plus beau paradoxe.
ma géante-minuscule.