Lundi 5 juillet 2010 à 16:46
( Chloë t'es une coloc' d'été en crème de guimauve, merci merci merci. )
Vendredi 2 juillet 2010 à 23:03
Tout à l'heure j'étais recroquevillée dans l'eau du bain et le savon y dessinait des volutes comme des soleils de Van Gogh, et je me disais que je n'avais jamais rien vu d'aussi beau et d'aussi triste. Et puis j'ai attendu, attendu de disparaître peu à peu avec la mousse, de m'évaporer pour de bon. Il n'y a plus tes bras, ni ton sourire, ni toi tout entier et on ne fera plus jamais l'amour. Je croyais que peut-être, laisser l'eau glacée couler sur mes épaules effacerait l'amour immense qu'il y a encore gravé partout sur ma peau, alors je suis restée là à sentir les larmes rouler sur mes joues et se mêler à l'eau sur mon visage, depuis je meurs de froid, je meurs de toi, et tout l'amour est encore là.
Mardi 29 juin 2010 à 22:50
( je voudrais tellement que tu me serres dans tes bras. )
Mardi 29 juin 2010 à 10:41
Je cherche quelque chose à faire de ma vie. Je suis tellement fatiguée, je voudrais me glisser hors de cette peau trop petite qui ne me convient plus, je suis un cadeau acheté à la dernière minute qu'on emballe dans un bout de papier coloré trop petit, scotché dans tous les sens et entouré d'un ruban pour cacher la misère. Et sans personne pour me déballer, voir ce qui peut se cacher à l'intérieur. J'ai dû me tromper de chemin quelque part, choisir la mauvaise route et maintenant je suis dans une impasse, je tourne en rond sans oser repartir en arrière et pourtant, rien de m'attend devant. Si seulement je pouvais disparaître pour devenir quelqu'un d'autre, quelqu'un qui aurait pris une autre route, quelqu'un qui sait où il va. Mais non je suis coincée dans cet ici que je finis par détester, je tourne en rond rond rond, je ne mange plus, je ne dors plus, les journées ont ce goût d'éternité qui me cloue au sol et. J'ai envie de crier hurler me jeter contre les murs ou sauter par la fenêtre, faire entrer du bruit dans ma vie, qu'il se passe quelque chose. Je crois que je vais partir. Ailleurs n'importe où, mais je pars. Je souffle un grand coup sur ma vie pour enlever toute la poussière et je recommence à zéro, vous croyez que c'est possible ? Après tout on s'en fiche, tout plutôt que devenir folle, si je me casse la gueule je me relèverai avec des bleus et des égratinures, et j'essaierai à nouveau. Je cherche juste quelque chose à faire de ma vie.