Vendredi 2 juillet 2010 à 23:03

Tout à l'heure j'étais recroquevillée dans l'eau du bain et le savon y dessinait des volutes comme des soleils de Van Gogh, et je me disais que je n'avais jamais rien vu d'aussi beau et d'aussi triste. Et puis j'ai attendu, attendu de disparaître peu à peu avec la mousse, de m'évaporer pour de bon. Il n'y a plus tes bras, ni ton sourire, ni toi tout entier et on ne fera plus jamais l'amour. Je croyais que peut-être, laisser l'eau glacée couler sur mes épaules effacerait l'amour immense qu'il y a encore gravé partout sur ma peau, alors je suis restée là à sentir les larmes rouler sur mes joues et se mêler à l'eau sur mon visage, depuis je meurs de froid, je meurs de toi, et tout l'amour est encore là.

Mardi 29 juin 2010 à 22:50

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 je voudrais tellement que tu me serres dans tes bras. )

Mardi 29 juin 2010 à 10:41

Je cherche quelque chose à faire de ma vie. Je suis tellement fatiguée, je voudrais me glisser hors de cette peau trop petite qui ne me convient plus, je suis un cadeau acheté à la dernière minute qu'on emballe dans un bout de papier coloré trop petit, scotché dans tous les sens et entouré d'un ruban pour cacher la misère. Et sans personne pour me déballer, voir ce qui peut se cacher à l'intérieur. J'ai dû me tromper de chemin quelque part, choisir la mauvaise route et maintenant je suis dans une impasse, je tourne en rond sans oser repartir en arrière et pourtant, rien de m'attend devant. Si seulement je pouvais disparaître pour devenir quelqu'un d'autre, quelqu'un qui aurait pris une autre route, quelqu'un qui sait où il va. Mais non je suis coincée dans cet ici que je finis par détester, je tourne en rond rond rond, je ne mange plus, je ne dors plus, les journées ont ce goût d'éternité qui me cloue au sol et. J'ai envie de crier hurler me jeter contre les murs ou sauter par la fenêtre, faire entrer du bruit dans ma vie, qu'il se passe quelque chose. Je crois que je vais partir. Ailleurs n'importe où, mais je pars. Je souffle un grand coup sur ma vie pour enlever toute la poussière et je recommence à zéro, vous croyez que c'est possible ? Après tout on s'en fiche, tout plutôt que devenir folle, si je me casse la gueule je me relèverai avec des bleus et des égratinures, et j'essaierai à nouveau. Je cherche juste quelque chose à faire de ma vie.

Lundi 17 mai 2010 à 15:35

Parfois j'ai des envies de meurtres. Vous savez, fiche un bon coup de poêle dans la tête de certain(e)s, et que ça résonne, longtemps. Ceux qui parlent parlent parlent sans réfléchir et sans savoir "fais pas ci, fais pas ça, c'est pas vrai et n'importe quoi, t'es qu'une menteuse et la vraie vie c'est comme-ci et pas comme-ça, regarde, moi je le fais mieux que toi, et patati et patata." C'est fatigant à la fin, d'être jugée tout le temps, tout le temps, tout le temps. Fatigant de voir qu'il y a encore tellement de gens pour qui tu te mens et tu te voiles la face si ta vision du bonheur n'est pas la même que la leur. Je pourrais remplir mille carnets avec ce qui me fait battre le coeur, personne ne pourrait avoir exactement les mêmes que moi. C'est ça qui est chouette et qui me donne envie de découvrir, encore, de rencontrer de nouvelles personnes, c'est de me dire qu'on est tous différents et que chacun peut apporter quelque chose à l'autre, à sa façon. Qu'il y a des milllions de parfums de bonheur différents sur terre, et qu'il suffit de trouver le sien. De s'y tenir, et de se sentir vivant, comme on l'entend. Et d'accepter que le voisin prenne les choses d'un autre côté, et que cet autre côté n'est pas forcément le mauvais. Vivez votre vie comme vous la rêvez, c'est pas moi qui viendrais donner des leçons, ça c'est promis !

Vendredi 16 avril 2010 à 11:50

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C'en est fini de nous, je suis là dans mon lit de Princesse à compter les étoiles, entourée de mes Doudous et mes coussins multicolores, à jouer aux Coloriés sans cesse pour ne pas voir qu'être grand c'est que du vide et des remords et des regrets et des colères qui poussent poussent poussent et finissent par exploser en torrents de larmes, je t'ai assez pleurée. Je suis là comme une conne à rêver ma vie au lieu de la vivre, à accrocher des phrases de Magiciens aux murs, à fabriquer des guirlandes et à dessiner des enfants perdus, coûte que coûte, à bricoler des enveloppes et à y glisser le -trop- d'amour qu'il me reste en stock, à m'accrocher à toi jusqu'à en perdre la tête en pensant que ça va te faire descendre de ton nuage ou dégringoler de ton arbre j'en sais rien, je suis là à croire que les mots envolent et dépassent les frontières et que le temps n'a pas de prise sur l'amour, à quoi ça rime, hein ? C'est fini tout ça, je démissionne.
 

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