Mercredi 6 mai 2009 à 20:58

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L
e bleu du ciel a décidé de pointer le bout de son nez, de narguer les nuages, comme s'il en avait eu assez de se cacher derrière son habit de grisaille. C'est fou comme je respire, j'ai l'impression d'avoir ouvert toutes les fenêtres et de pouvoir m'envoler loin, loin, loin. Je pense à vendredi, vendredi d'éclaircie, un quai de gare ensoleillé et un sourire planté entre des joues de Colorié, des bras pour me soulever de terre et me faire tourner comme une petite fille. J'ai envie de jouer à la marelle, à cloche-pied jusqu'au Paradis-du-Ciel, trop fastoche. Sauter à pieds joints sur les passages cloutés pour ne pas me faire dévorer par les méchants crocodiles. Du vent dans mes cheveux, des rires légers comme des avions de papier, autour du cou un collier faits de quelques bêtises sucrées. Faire un pied de nez à mon quotidien de Culottée.

Dimanche 3 mai 2009 à 12:23


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Un avion en papier, un cerf-volant, une montgolfière, un Doudou nuage, des semelles de vent. Une crêpe au sucre, une barquette de fraises, du chocolat aux noisettes, du crépi à la meringue. Un coquelicot, une tulipe, un tournesol, un pissenlit fané. Rouler dans l'herbe, respirer, fort. Une pâte à bisous, des taches de rousseur, une Fée enroulée dans un drap qui ondule. Un livre jauni, une partition, un tourne-disque, un piano, une boîte à musique cabossée.
 

Samedi 2 mai 2009 à 19:35

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Vendredi 1er mai 2009 à 17:13


Ouvrir les volets et la fenêtre en grand pour faire entrer les pépiements des oiseaux, un peu de vent pour jouer dans mes cheveux. Le soleil joue à cache-cache avec les nuages, et le ciel me paraît immense, je me sens minuscule petite fille. J'aime ces journées qui n'appartiennent à personne d'autre que moi. Le regard qui se perd dans les pages d'un livre, des sourires tendres comme de la guimauve, le coeur apaisé, enfin. Et pourtant.
J'ai des envies de gourmandises, de bâteaux-cabanes aux voiles de nuages et de secrets d'enfants, murmurés sous un écrin de couvertures. Je voudrais ta main dans la mienne,  ton souffle sur mon dos, tes bras autour de moi pour oublier comme tu es loin. Se construire une forteresse contre le temps qui passe, un refuge pour l'Eternité.
Regarde le ciel, mon Amour, j'y glisse des promesses de pour toujours, il n'appartient qu'à nous d'apprivoiser l'Infini.

 

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