Dimanche 15 avril 2007 à 23:19

( Là comme vous me voyez, il est 22h48, exactement 7 minutes après le tag chez Margot, et je me sens un peu obligée de poster un quelque chose parce-que sinon elle va dire que je triche, et que ça peut pas attendre demain et c'est à la fois une sensation très bizarre et très chouette de se dire que c'est pour elle cet article -et un peu pour moi aussi- mais surtout assez flippant parce-que du coup j'ai pas le droit à l'erreur, je veux pas écrire de bêtises parce-que tout de même, c'est Margot. Si seulement ma soeur voulait bien sortir des toilettes pour que son fichu chat cesse de me distraire en me cassant les oreilles ! )

 

Dimanche 15 avril 2007 ou le premier Soleil de l'année.

Ca fait un bien fou. Le soleil pour de vrai. Me gorger de lumière et me sentir apaisée pour la première fois depuis des lustres. Pas de peur du lendemain, juste cet Instant là. Ce ciel bleu, ce soleil.
Le bras sorti par la fenêtre de la voiture, même si y'a la clim, on s'en fiche, c'est juste attrapper du Rien et du Tout à la fois. Revenir en arrière, à cette époque bénie où je ne pensais qu'à tendre la main grande ouverte et la refermer en vain. Pourtant, on est persuadés qu'on attrappe quelque chose, même si on ne sait pas quoi.

J'ai attrappé de la Sérénité, aujourd'hui. C'est ça qui est Beau. Attrapper du Rien et sentir que c'est de la Sérénité.
J'ai eu comme cette impression de partir de mon corps, attrapper des ailes comme ça et m'envoler.
Je sais pas vous expliquer tout ça, mais... Quand j'y repense c'était si bon de me laisser aller, me laisse flotter entre ici et là, je ne sais pas trop où, Ailleurs.

Je revois ce soleil, ma besace tapant en ryhtme contre ma hanche, ma jupe verte à pois flottant un coup à droite, un coup à gauche, mes chaussures Chaperon Rouge dans la poussière, ce sourire collé à mon visage et les Brocantes.
Les vieilles choses couvertes de poussières, les bibelots moches à vomir et les machines à écrire, les vieux bouquins dans les valises.
Ca faisait longtemps. J'aime fouiner de stand en stand, je ne cherche rien de particulier, je me contente de regarder. Les choses, les gens, les enfants qui chouinent en réclamant une glace, les vieilles personnes qui guettent sur le pas de leur porte, les gamines délaissées par leurs parents partis acheter du paté croûte et qui tirent la tronche parce-qu'elles doivent tenir le stand. Les rires tonitruants et ceux qui sont là pour vendre, vendre, vendre. Ou les gentilles mamies qui vous refilent un kilo de bouton pour 50 centimes. J'aime ces moments-là.

Si on résume, aujourd'hui on peut dire que ç'a été le jour de premières fois de l'année.
Premier Soleil, première jupe, première brocante. Premier vrai sourire.


Par hurluberlue le Lundi 16 avril 2007 à 17:33

Ce que j'aime te voir, te lire ainsi.


J'aime ton regard.
Par clignotants le Lundi 16 avril 2007 à 18:35
Je sais pas si c'est la première fois de l'année que je t'attrape ainsi, mais...
Ce que je me sens bien. Comme si tu débordais de sérénité et que tu nous en éclaboussais toutes.
Je te jure, j'ai un sourire apaisant sur le visage, il me semble m'être promenée avec toi dans une brocante, je t'y imagine, et tes mains sur les objets, et ta jupe entre les stands, et tes pieds au milieu de ceux des autres gens, et... et je vois tout autour de toi comme un halot de légèreté, comme de la poudre de fée, comme des clignotants. Les vrais. Ceux qui donnent à leur protégée cette étincelle en plus, ce regard plus intense, cette facilité à jouir d'instants si doux.
Il me semble que le ciel que j'entends par la fenêtre est précisément le même que le tien, à cet instant précis. Il me semble que tu habites la ville entière, que tu es partout. Mon dieu. Ca fait un bien fou.
Par clignotants le Mardi 17 avril 2007 à 7:58
(j'ai dormi tout bien comme tu m'avais dit, tellement bien que je ne me suis pas réveillée, et les deux heures et demi de révision que j'avais prévu ce matin parce que je n'apprends que le matin, et bah elles sont réduits à une demi-heure, et j'ai même plus envie de réviser, tu sais que je t'aime, voilà, je suis légère et souriante, mais sérieux, quand je vais être dehors, face au monde qui m'attend dans le virage, j'vais redescendre bien vite fait de mon nuage. A vrai dire, ce sera trop tard pour moi, pour attraper des Ailes par Hasard, pour sauver les face. Mais je m'en Fiche, tu vois, parce que je vais peut-être me crasher monumental, peut-être les profs vont s'arracher la perruque de moi, mais je sais que Toi tu seras toujours là pour l'Envol. Et ça, ça vaut tout au monde.)
 

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