la dégoulinante.
et elle reprend son souffle.
à grandes goulées à s'en décrocher le sternum, elle s'est emmelée total et pourtant elle se sent mieux.
au moins, elle est vivante.
c'est déjà ça.
c'est comme une odeur de moisi dans les narines, c'est la guerre des boutons , c'est comme se vautrer sur une palque de verglas en forme d'afrique, et r'garder les mamies prom'ner leur clébard à sept heures du matin.
c'est comme les montagnes russes, c'est l'estomac qui r'monte titiller les papilles, c'est des papillons au bord des yeux, et c'est cette envie d'chialer.
incontrolable, et pourtant inexplicable de stupidité.
c'est l'envie d'en finir le plus vite possible, de partir en courant, d'y laisser sa fierté à deux balles, parce-que c'est insupportable, et que dans ces moments là, le ridicule on lui fout un coup d'pied au cul.
elle en a bavé dis donc.
l'a fallu les sortir, les mots d'sa bouche ...
tout ça pour neuf minutes douze en plus.
han les boules, c'est pas humain tout ça.
pacôme ressort trempée, tremblante mais cette fois pas victorieuse de son oral de bac blanc, présentation d'une pièce du dossier * ahem *, c'est bien joli, les collages, les dessins, tout ça, mais quand l'reste suit pas...
ramasse toi la gueule maintenant, ça vaut mieux qu'au mois d'juin.
et oublie pas tes jambes en sortant.
bisous ma pacome, je te donne tout mon courage (k)
(l)