Jeudi 20 décembre 2007 à 10:08


[
16 décembre 2007 ]

Roissy Charles de Gaulle, dix minutes d'arrêt.
Personne ne descend évidemment c'est dimanche soir, il doit être 21h30, qui donc prend un avion à cette heure ?

C'est effrayant, une gare vide. Pas un chat sur les quais. Juste quelques wagons comme source de vie, Nous dedans. Qui attendent. Qui attendent quoi ?
Décidément, ces quais déserts ça fiche la trouille. On dirait presque la fin du monde.
Finalement le train redémarre et la gare n'est plus qu'une traînée grise, de la fumée presque. Disparue. Envolée ?
Prendre le train seule un dimanche soir, rien de tel pour ressasser des idées noires. Je regrette de n'avoir pas emporté un bouquin. Et si ce petit vieux derrière moi voulait bien arrêter de fiche des coups de pieds dans mon siège !

Je ne crois pas qu'on s'habitude un jour à prendre le train du dimanche soir.
C'est bizarre aujourd'hui, presque personne qui rentre à Lille, pas de foule comme d'habitude sur le quai n°4, à attendre le TGV de 20h57. Pas la cohue autour de moi pauvre chose s'aggripant de toutes ses forces au blouson de Boubou, m'imprégnant de lui jusqu'à la dernière seconde pour l'emporter le plus possible avec moi.
C'est vrai qu'il fait froid ce soir, les gens ont eu raison de rester chez eux. Et puis, c'est le dernier week-end avant Noël, est-ce que ça joue ? Misère, (plus que) encore six jours.
Dix ans d'ma vie pour un bon feu de cheminée et pas d'angoisse du lendemain.


[ Le même train, le même soir ]

Envie de vomir.
Parfois j'ai envie de ne plus rien manger pour ne plus sentir mon ventre se retourner de nausées. Parce-qu'on retourne pas du vide, pas vrai ?

[ Train, plus tard. ]

Parfois j'aimerai quelqu'un d'assis à côté de moi qui m'écouterai déballer mes soucis et me raconterait sa vie.
Des larmes et des sourires pour accompagner les bringuebalements du train.

Des mots pour peupler l'Entre-deux-gares. Ou juste du silence pour raconter en muet le poids des cailloux dans nos ventres.
Un Compagnon des dimanches soirs.


Par clignotants le Vendredi 21 décembre 2007 à 0:17
(Et à cet instant précis là je voudrais te serrer dans mes bras très très fort jusqu'à l'explosion des coeurs et j'ai des frissons qui me ravagent la peau c'est quoi ce délire de t'aimer à la folie avec des tremblements qui me font claquer des dents ? Pacôme misère de dieu. Pacôme, pacôme, pacôme. Je t'aime. Il faudra que j'écrive un Roman entier pour toutes les façons qu'il y a de t'aimer. Avec le coeur et la peau et les yeux et les cheveux avec le ciel et les ailes au hasard et l'horizon et avec l'éphémère du théâtre et avec les Danse-avec-lui, avec les mots les alphabets les sons les odeurs les couleurs, avec les claviers les portables, avec les Timbres épistolaires, avec les paupières fermées avec les pupilles grandes ouvertes, avec de la lumière, dans l'obscurité, au bord de la mer, dans ma cave, dans un plaid IKEA EST LA, avec Monsieur, avec des Doudous pleins les poches, dans un train, à Roubaix, à Lille, à Paris, à Angers, à Coutures, au Petit Pavé, avec E=MC2 mon amour, avec Rendez-vous n'importe où avec Ensemble, c'est tout, avec Démesure et Mare sans fond et Echelle sans fin, mon Echelon en Plus, avec des post-it des Aquarelles avec des Fraises des intercalaires de théâtre, avec des citations avec des créations, avec des Listes qui n'en finissent pas et avec nos Silences qui en disent plus long encore que tout le reste, avec cet Amour qui déborde et éclabousse et rayonne, avec des Béquilles un Squelette de secours, avec du Réconfort de l'Affection de la Tendresse, avec PASSION. Avec du rouge. JE T'AIME.)
 

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