La semaine dernière, en arrivant dans l'Appartement vide et silencieux, j'ai eu envie de noir et blanc. Pour dire le silence, le calme, l'absence. Raconter comme ça me manque, d'Habiter cet endroit. Comme elles me manquent les copines et leurs rires dans tous les coins. C'était doux d'y retourner, même pour quelques heures. Je suis tombée Amoureuse de cet endroit dès l'instant où j'ai posé le pied sur le parquet. Et au fil des mois on l'a habillé, meublé, habité, rempli. On l'a aimé. Dans chaque objet il y a nos sourires de vivre là, toutes les quatre, ensemble et c'est tout. Je compte bien y laisser une empreinte, des miettes de bonheur et quelques épingles oubiées entre les lames de parquet. Pour qu'une fois qu'on n'y sera plus, les murs gardent le souvenir de notre bonheur d'y avoir vécu. Parce que c'est un endroit Magie. Une maison de poupée, pour petites filles qui ne veulent pas grandir. Une cabane secrète où tout est possible. Un refuge à ailes. Un repère de Fées. Un souffle tout neuf, une nouvelle respiration.
Quand j'étais petite je rêvais de vivre dans une grande maison avec toutes mes copines. Et quand j'ai emménagé à l'Appartement je me suis dit que c'est drôlement beau, un rêve qui devient réalité. J'ai l'odeur de cet endroit partout sous ma peau, mon premier vrai chez moi, je l'ai dans le ventre et en pagaille dans la tête, en paillettes emmêlées dans mes cheveux, je le garde tout contre mon coeur. Et j'y pense, chaque jour ça me hante, ça me tiraille, je suis une exilée-déracinée, loin de mon Appartement-Merveille.. Loin de chez moi j'ai l'impression de me consumer, de disparaître peu à peu. Je voudrais respirer, respirer. Respirer.
Quand j'étais petite je rêvais de vivre dans une grande maison avec toutes mes copines. Et quand j'ai emménagé à l'Appartement je me suis dit que c'est drôlement beau, un rêve qui devient réalité. J'ai l'odeur de cet endroit partout sous ma peau, mon premier vrai chez moi, je l'ai dans le ventre et en pagaille dans la tête, en paillettes emmêlées dans mes cheveux, je le garde tout contre mon coeur. Et j'y pense, chaque jour ça me hante, ça me tiraille, je suis une exilée-déracinée, loin de mon Appartement-Merveille.. Loin de chez moi j'ai l'impression de me consumer, de disparaître peu à peu. Je voudrais respirer, respirer. Respirer.