Jeudi 24 avril 2008 à 23:11
Quand je jouerai à faire semblant d'être Grande, j'aurai une Maison à la Campagne. Une jolie maison en pierres aux volets peints. Une maison aux parquets qui respirent le vécu, les souvenirs. Avec un escalier à la rampe patinée et aux marches qui craquent, habillées de couleurs tendres. Un grenier poussiéreux avec des malles à trésors par centaines, des valises remplies de photos aux couleurs adoucies par le temps, et les histoires qui vont avec. Des monstres cachés dans une vieille armoire fermée à clef. Des cadres de toutes les couleurs renfermant les sourires les plus doux du monde, ceux de Gaspard et Louise, semés aux détours des couloirs, parsemant chaque pièce de Magie. Dans la cuisine un gâteau qui cuit avec une odeur prometteuse, une cuisine pour des dimanches à cookies, du chocolat plein les frimousses malicieuses des enfants. Du carrelage coloré aux murs, des boîtes multicolores renfermant des merveilles et une étagère débordant de recettes de sorcière. Dans le jardin des fleurs s'ouvrant au soleil, un potager pour les gourmands, des fraises, des framboises, des tomates cerises et toute la compagnie. La cabane à outils de Boubou et son sourire au soleil, et les paires de bottes devant la porte. Un verger où gambadent le chat et les enfants, et la cabane perchée dans les branches d'un vieil arbre. Un refuge à Ailes plein de secrets et de trésors amassés, un tourne-disque qui grince et une malle à déguisement dans un coin. Louise qui chausse ses ailes de Fées et Gaspard la tête à l'envers, pendu à l'échelle-au-ciel, ses mains caressant l'herbe verte. Des rires qui s'accrochent aux nuages.
Et puis, près de la maison, un Atelier de Fée à la porte vitrée. Des meubles repeints de toutes les couleurs et tapissés de papier peint. Une colonie de bocaux remplis de boutons, de perles, de sequins sur les étagères roses, une grande planche perchée sur des tréteaux, croulant de désordre. Des aquarelles sur les murs, de l'épistolaire en attente de timbres sur un coin de meuble, des boîtes de bonbons pour occuper Gaspard et une bibliothèque pour Louise qui viendrait lire des histoires de Fées en me regardant fabriquer de la Magie.
Quand je ferai semblant d'être Grande, un jour, j'aurai une Maison à la Campagne avec une boîte aux lettres en bois et les rires de Gaspard et Louise dans chaque recoin.
Une Maison qui respire le Bonheur.
Commentaires
Par Bout de lu le Vendredi 25 avril 2008 à 12:56
C'est la Maison du Bonheur, c'est La Maison dans laquelle j'aimerai respirer l'odeur des cookies le dimanche et tous les autres jours aussi, où j'aimerai courir à tout va, dévaler les escaliers et apprécier les couleurs défiler, où tous les matins je chausserai les bottes en caoutchouc devant la porte pour aller attendre, émerveillée les fraises poussées dans un jardin baignant dans la rosée fraiche. Comme une petite souris je te regarderai ouvrir des bocaux à la recherche du bouton parfait, et dessiner la vie, la Vie Brodée... Marinou tu es une Fée!
Par Vendredi 25 avril 2008 à 13:44
le Oh Pacôme, Pacôme, Pacôme. Ca va mieux je vais mieux là il y a un soleil fou tu sais un soleil à être avec Sylvestre à vouloir sortir les débardeurs à bretelles à avoir envie d'être belle et il y a les gens partout leur cigarettes qui s'envolent dans le ciel et han, han, han. Je me dis vite vite avant de reprendre l'après-midi je vais aller voir si, si, si Pacôme. Et tu es là, rayonnante d'avenir, les poches pleines de magie, tu innondes ton futur de détails féériques et tu tu tu tu. Tu, toi, enfin. Une fée, à peu près ça, une fée, toujours plus qu'une fée mais je n'ai jamais toruvé comment dire, jamais trouvé comment dire avec toi, c'est comme ça.
Quand tu feras semblant d'être grande tu épateras toute la Galerie, tu seras la plus authentique des fausses grandes, la plus belle, la plus lumineuse.
Je t'aime, tu sais.
Quand tu feras semblant d'être grande tu épateras toute la Galerie, tu seras la plus authentique des fausses grandes, la plus belle, la plus lumineuse.
Je t'aime, tu sais.
Par Vendredi 25 avril 2008 à 19:25
le Tu sens bon, Pacôme. Tu sens bon le rêve, le doux, le nuage tout moelleux.
C'est... Velouté.
C'est... Velouté.
Par Vendredi 30 mai 2008 à 22:16
le Quand je ferai semblant d'être Grande, je t'écrirai des histoires rien que pour toi, des histoires de fée pour que tu y perdes ton aquarelle et que tu y brodes ta magie, des entre-lignes pour une couverture avec nos deux prénoms, une tranche de livre colorée à mettre dans ma librairie.
Quand je ferai semblant d'être Grande je garderai ta maison de campagne quand vous partirez en vacances, j'arroserai les fleurs et prendrai soin de l'herbe folle à l'ombre des arbres, si j'ai des petits bouts d'enfants je les prendrai par la main et les guiderai vers l'Atelier de Fée, pour leur confier dans un ultime murmure la plus belle recette de magie du monde, pour leur montrer d'où vient la silhouette du ciel, d'où sont nés les nuages, les immensités, les infinis. Pour les voir écarquiller les yeux, pour les sentir être tourneboulés émerveillés de voir que tout vient de là, TOUT, tout est né, là, entre tes doigts.
Quand je ferai semblant d'être Grande je posterai des colis emballé de craft et de rafia avec des pots de confitures de figue à l'intérieur encore tièdes de sucre, et le facteur sourira quand il faudra sonner à la cloche parce que cette enveloppe là ne rentre pas dans la boîte aux lettres en bois. Le lendemain matin, tu lui offriras je suis sûre une tartine de pain grillée beurrée avec un peu de confiture dessus, juste pour le plaisir qu'il te dise qu'elle est bonne cette confiture. Et puis c'est un si gentil facteur, tendre témoin des amours épistolaires au delà de tout.
Quand on fera semblant d'être grandes, on ne le sera pas pour de vrai, et il nous suffira de tendre la main, de sautiller à grandes enjambées d'enfant pour se réfugier dans le paillasson de notre unique amoureuse.
Quand je ferai semblant d'être Grande je garderai ta maison de campagne quand vous partirez en vacances, j'arroserai les fleurs et prendrai soin de l'herbe folle à l'ombre des arbres, si j'ai des petits bouts d'enfants je les prendrai par la main et les guiderai vers l'Atelier de Fée, pour leur confier dans un ultime murmure la plus belle recette de magie du monde, pour leur montrer d'où vient la silhouette du ciel, d'où sont nés les nuages, les immensités, les infinis. Pour les voir écarquiller les yeux, pour les sentir être tourneboulés émerveillés de voir que tout vient de là, TOUT, tout est né, là, entre tes doigts.
Quand je ferai semblant d'être Grande je posterai des colis emballé de craft et de rafia avec des pots de confitures de figue à l'intérieur encore tièdes de sucre, et le facteur sourira quand il faudra sonner à la cloche parce que cette enveloppe là ne rentre pas dans la boîte aux lettres en bois. Le lendemain matin, tu lui offriras je suis sûre une tartine de pain grillée beurrée avec un peu de confiture dessus, juste pour le plaisir qu'il te dise qu'elle est bonne cette confiture. Et puis c'est un si gentil facteur, tendre témoin des amours épistolaires au delà de tout.
Quand on fera semblant d'être grandes, on ne le sera pas pour de vrai, et il nous suffira de tendre la main, de sautiller à grandes enjambées d'enfant pour se réfugier dans le paillasson de notre unique amoureuse.
Par Vendredi 27 juin 2008 à 22:23
le "Une fée, à peu près ça, une fée, toujours plus qu'une fée mais je n'ai jamais trouvé comment dire, jamais trouvé comment dire avec toi, c'est comme ça." J'aime bien cette phrase, elle est un peu construite à la Jean-Luc Lagarce, et ça vous va bien, tous les deux.
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