[ cri du coeur ]
un véritable coup de foudre ...
pacôme s'est mise à aimer Klimt rien que pour sa Judith .
c'est un tableau qu'elle regarderai sans se lasser pendant des heures, parce-qu'il contient des secrets qu'elle aimerait percer ...
[ chaque regard et on découvre encore ]
mais qu'elle est belle cette Judith ...
une beauté qui parait inconsciente de la sensualité macabre qu'elle dégage, avec sa peau si blanche, son corps si gracile, cette douceur feinte tranchée par ses doigts torturés agrippés à cette chevelure ...
dès que pacôme pose ses yeux sur elle, c'est à chaque fois un moment hors du temps, hors de la réalité .
Judith à cet attrait diaphane qui envoûte, qui fascine ...
pacôme ne saurait pas dire pourquoi, mais cette Judith est son premier coup de coeur véritable en peinture .
il n'y a pas de mots que pacôme puisse déposer sur cette émotion qui la suberge, lui empli la gorge, lui arrache les tripes dès lors qu'elle la regarde ... c'est quelque chose de si secret que rien ne pourrait le définir .
cette sérénité, ce calme enveloppant une férocité et une violence ... ça reste beau, merveilleusement beau,
ça efface le noir, ça n'a même rien de choquant pour pacôme, il n'y a
pas d'horreur, simplement une fascination quasi irréelle qui la prend
au ventre, qui l'écartelle, qui la déchire .
c'est l'intérieur qui hurle ...
[ implosion ]
mais comme elle l'aime, cette Judith, cette ensorceleuse, cette reine si merveilleusement belle et terrible .
pacôme a des sanglots au bord des lèvres ...
[ l'amoureuse ]