Mardi 1er novembre 2005 à 23:33

[ la fin approche ]



 


 


 


 


 


 


 


 


 



    [ s'enrouler comme l'escargot, rester bien au chaud dans sa coquille ]


bientôt la fin des vacances, pacôme en sort toujours plus fatiguée qu'en y entrant ...
faut dire qu'avec tout le boulot qu'elle se tape, elle se couche très tard pour s'accorder ses petits plaisirs à elle .


enfin encore un jour, encore un jour à bosser avant d'y retourner pour de bon ...
        [ mais ça fait toujours du bien une coupure dans le rythme infernal ]


pacôme a déjà les yeux lourds de sommeil, elle vient de finir un résumé d'un chapitre de son énorme " Histoire du design de 1940 à nos jours " .
                 
  [ un truc super intéressant, mais à résumer bonjour l'horreur ]


pacôme pense à ce qu'elle avait à faire et qu'elle n'a même pas eu le temps d'avancer ...
elle pense aussi à ce qu'elle aurait tellement aimé faire, mais qu'elle n'a pas pu commencer à y songer, faute de temps, de moyens ...
                                                                                                 
  [ surtout de temps ]

Noël approche, si vous voulez lui faire un cadeau vraiment utile, achetez lui disons ... quatre paquets de temps :
- un pour
son boulot
- un pour passer du temps avec
son boubou
- un autre pour
sa famille
- et un dernier pour faire ses bidouillages, ses peinture,
ses envies !

si elle envoie sa lettre au père Joël maintenant, peut-être elle a une chance ?
                                              
   [ en s'y prenant à l'avance, sait-on jamais ...]


en fait, elle en a oublié un  : un pour dormir !


c'est qu'elle en a du sommeil à rattrapper, dormir vraiment, c'est ça qu'il lui faut.
                                                      
    [ cette année, c'est décidé, elle hiberne ! ]


mais rien à faire, même si elle tombe de fatigue, elle a eu envie de venir déposer quelques mots ici, pour ses chers lecteurs hypothétiques ...
        [ pour reprendre l'expression d'une certaine demoiselle-à-sourires ]


ça lui fait du bien à pacôme de venir s'échapper un peu par ici, poser deux-trois mots, vagabonder de-ci de-là ...


ici c'est son chez-elle, son univers, son arc-en-ciel, sa boîte à mots.


                                                                                 [ merci à ceux qui la suivent ]


bonne nuit chers cowboys, son nounours et sa couette l'appellent, le ciel s'est depuis longtemps déjà enroulé dans son manteau d'encre scintillant d'étoiles ...


                                                                   [ pacôme, épuisée, crevée, éreintée ]

Lundi 29 août 2005 à 10:21

Le soleil brille  ...


et pacôme lui en veut.


parce-que son ciel ploie sous de gros nuages noirs et menaçants .

les oiseaux chantent et virevoltent ...


et pacôme leur en veut .


parce-que seul un sombre corbeau tournoie au dessus de sa tête sans un cri, laissant planer un silence saturé de mots que pacôme n'ose encore prononcer .

pacôme broie du noir


                                                                                               [ qui a éteint la lumière ? ]


le mur si fragile de ses yeux contient avec peine les larmes qui affluent ...

pacôme a peur

maintenant, sa maman va perdre ses cheveux, après être déjà passée par deux fois par la case " hôpital " .


pacôme lui demande : " c'est grave ? "


sa maman lui répond : " pas grave, sérieux ."


comment saisir la nuance quand on est terrorisée ?


                                                   [ pacôme devrait songer à regarder dans le dictionnaire ]
 

apparemment, ce n'est qu'un mauvais moment à passer, ça ira très bien .


pour pacôme ce ne sont que des mots rassurants prononcés par une maman .


elle a peur que ça ne marche pas, elle n'a pas envie que sa maman devienne chauve.
 

pacôme s'imagine les pires choses ...


                                                                                         [ elle en devient paranoïaque ]
c'est pas juste .

 


les mamans, ça devrait jamais tomber malade .


et elle l'aime si fort, la sienne .


et d'abord, pourquoi le monde s'arrête pas de tourner ?
 

comment s'envoler avec le moral dans les chaussettes ?


               


                                                                        pacôme, clouée au sol par ses idées noires .


 

Vendredi 26 août 2005 à 8:28

 


envie d'un peu de magie ...


 


pacôme voudrait vous confier un secret
 

                                                                                                                     [ chuuut !]


les fées, vous savez qu'elles existent ?


( pour de vrai )


elles ne savent pas qu'elles sont des fées, elles ne s'en souviennent pas .


et comme personne ne croit plus en elles, elles disparaissent !


                                                                                              [ on leur a coupé les ailes ]


alors sans savoir pourquoi, elles se cachent ... et parfois se perdent aussi .
 

pour éviter le monstre de la bêtise humaine armé de ses grands ciseaux d'acier de les attrapper .
 

 
 

personne ne se donne plus la peine de croire à la magie du monde ...
 

ce n'est pas parce-que l'on grandit qu'on ne doit plus rêver .
 

il faut continuer à s'émerveiller, parce-que c'est ce qui fait, pour pacôme, le plus défaut aux grandes personnes .
 

( c'est pour cela aussi qu'elle a si peur de grandir, elle a pêur de perdre sa capacité à s'émerveiller de tout )
 

 
 

cherchez votre fée, on a tous une étoile ...
 

et une fois que vous l'aurez trouvée, essayez de ne plus lui abîmer les ailes ...
 

 
 

{ en parallèle, pacôme vous conseille de lire le livre qui l'a inspirée pour cet article : L'éducation d'une fée, de Didier Van Cauwelaert }
 

                                                               pacôme, qui se sent l'âme d'un lutin de la forêt ...
 

 

Dimanche 26 juin 2005 à 12:26



Pacôme a envie de vous raconter une histoire...


[ du moins, elle a envie de vous transmettre l'histoire qu'un écrivain génial a écrit il y a quelques temps déjà. ]

"
[...] à son tour elle se décida à lui raconter une histoire, un jeu
pour le distraire dit-elle. Elle lui demanda d'imaginer qu'il avait
gagné un concours dont le prix serait le suivant

 

Chaque matin une banque lui ouvrirait un compte créditeur de 86 400€

 

Mais tout jeu ayant ses règles celui-ci en aurait deux :
 

"-
La première règle est que tout ce que tu n'as pas dépensé dans la
journée t'est enlevé le soir, tu ne peux pas tricher, tu ne peux pas
virer cet argent sur un autre compte, tu ne peux que le dépenser, mais
chaque matin au réveil, la banque te rouvre un nouveau compte, avec de
nouveau 86 400€, pour la journée. Deuxième règle : la banque peut
interrompre ce petit jeu sans préavis ; à n'importe quel moment elle
peut te dire que c'est fini, qu'elle ferme le compte et qu'il n'y en
aura pas d'autre. Qu'est ce que tu ferais?"

 

Il ne comprenait pas bien.

 

"-C'est pourtant simple, c'est un jeu, tous les matins au réveil on te donne 86
400€ avec pour seule contrainte de les dépenser dans la journée, le
solde non utilisé étant repris quand tu vas te coucher, mais ce don du
ciel ou ce jeu peut s'arrêter à tout moment, tu comprends? Alors la
question est : que ferais-tu si un tel don t'arrivait?"

 

Il répondit spontanément qu'il dépenserait chaque euro à se faire plaisir,
et à offrir quantité de cadeaux aux gens qu'il aimait.Il ferait en
sorte d'utiliser chaque centime offert par cette" banque magique" pour
apporter du bonheur dans sa vie et dans celle de ceux qui
l'entouraient, "même auprès de ceux que je ne connais pas d'ailleurs,
parce que je ne crois pas que je pourrais dépenser pour moi et pour mes
proches 86 400€ par jour, mais où veux tu en venir?"

 

Elle répondit :

 

"-Cette banque magique nous l'avons tous, c'est le temps ! La corne d'abondance des secondes qui s'égrènent ! "
 

Chaque matin, au réveil, nous sommes crédités de 86 400 secondes de vie pour
la journée, et lorsque nous nous endormons le soir il n'y a pas de
report à nouveau, ce qui n'a pas été vécu dans la journée est perdu,
hier vient de passer. Chaque matin cette magie recommence, nous sommes
recrédités de 86 400 secondes de vie, et nous jouons avec cette règle
incontournable : la banque peut fermer notre compte à n'importe quel
moment, sans aucun préavis : à tout moment, la vie peut s'arrêter.
Alors qu'en faisons nous de nos 86 400 secondes quotidiennes ?


 " Cela n'est-il pas plus important que des euro, des secondes de vie ?"

 

"[...]Elle
lui expliqua les conclusions de son histoire : "Tu veux comprendre ce
qu'est une année de vie : pose la question à un étudiant qui vient de
rater son examen de fin d'année. Un mois de vie : parles-en à une mère
qui vient de mettre au monde un enfant prématuré et qui attend qu'il
sorte de sa couveuse pour serrer son bébé dans ses bras, sain et sauf.
Une semaine : interroge un homme qui travaille dans une usine ou dans
une mine pour nourrir sa famille. Une journée : demande à deux amoureux
transis qui attendent de se retrouver. Une heure : questionne un
claustrophobe, coincé dans un ascenseur en panne. Une seconde : regarde
l'expression d'un homme qui vient d'échapper à un accident de voiture,
et un millième de seconde : demande à l'athlète qui vient de gagner la
médaile d'argent aux jeux olympiques, et non la médaille d'or pour
laquelle il s'était entraîné toute sa vie."

 

( Et si c'était vrai... - Marc Levy- )




Pacôme se dit que vraiment, cet homme a tout compris .

et elle se dit que bien des gens, décidément, n'ont rien compris.


alors si vous devez retenir quelque chose dnas la vie, Pacôme se dit que c'est peut-être un peu de cette sagesse que Marc Levy lui fait partager à chaque page de ses livres.

[ mais après tout, c'est comme vous voulez, Pacôme ne se permet pas de conner de tels conseils ]


Pacôme se rend compte chaque jour un peu plus que le temps passe trop vite, alors elle essaye tant bien que mal d'en profiter, de vivre.


                                       [ elle aime passer du temps à ...

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Mardi 21 juin 2005 à 19:06



Pacôme a aimé, elle a littéralement adoré même ( au second visionnage )...

  -  Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain  -

elle a aimé l'histoire si merveilleusement simple et touchante d'un petit bout de femme à moitié lovée dans ses rêves fascinants et à demi plongée dans son quotidien sans surprises .

http://pascommelesautres.cowblog.fr/images/2/ameliepoulain03.jpg

elle a aimé se prendre au jeu, elle a aimé chercher les coïncidences, les ressemblances qui pourraient exister entre elle et amélie...



elle a aimé le talent de Jean Pierre Jeunet, la façon qu'il a de raconter les choses ....



elle a aimé les décors, les personnages, les j'aime/j'aime pas....

Pacôme a aimé le film tout entier ... parce-que pour elle, ce film est une partie de son rêve (et, elle l'espère, du rêve de beaucoup d'entre vous)

ce rêve de pouvoir vivre pleinement sa différence, son engagement pour des choses si petites mais tellement importantes, ce rêve de se laisser aller à ses envies, à ce qu'elle croit juste.

Pacôme aimerait tant vivre, comme amélie, parce-qu'elle vit, elle ...

( au jour le jour, mais avec des projets )



Pacôme, éblouie, illuminée, inspirée, changée à jamais par une histoire comme les autres mais si différente.  



                                                                                               - pacôme : les autres -


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