Au secours ça déborde je vais me noyer, l'océan, en moi c'est l'océan, les vagues, les tempêtes et la solitude qui clapote, au secours, à quoi on joue se faire mal et en rire, ça ne veut rien dire tout ça je suis fatiguée d'être seule, seule dehors et dedans, seule quand tu t'absentes, seule sans toi. J'en ai assez de devoir serrer les dents dès que tu n'es pas là, je n'arrive pas à vivre sans toi, c'est au dessus de mes forces et ça me rend folle, folle d'être désemparée et minuscule dans cet appartement trop grand aux murs vides si vides, cet appartement qui ne nous ressemble pas, cet endroit sans âme et sans histoires, et tu n'es pas là. Je veux des après-midi au soleil et des rires dans mon salon, de la confiture dans mes journées et que le temps passe si vite qu'on ne peut l'attraper au lieu de ça tout est silence, les bruits s'étouffent et se perdent et les minutes semblent des éternités. J'ai peur de la vie, je crois, je ne sais pas par quel bout la prendre, est-ce que je dois la serrer fort ou la tenir du bout des doigts, qu'elle puisse se sentir légère, s'envoler ? J'ai peur des autres et j'ai peur de moi, peur du temps qui passe un coup trop vite et qui s'arrête quand il ne faut pas, peur de sortir de ma coquille et pourtant j'étouffe, j'étouffe, je voudrais respirer enfin et jouer à te fuir, parfois, m'enfuir loin de toi pour que ce soit toi, pitié, rien qu'une fois, qui me coures après, je voudrais crier Liberté ! et partir, juste partir, pour que tu me rattrapes. Au lieu de ça je passe ma vie à attendre, à t'attendre, et ça me tue. D'être encore, inlassablement, toujours incapable de t'oublier ne serait-ce qu'un instant, oh pas grand chose quelque heures sans penser que. Et je te déteste de savoir, toi, savoir vivre, et tes éclats de rire loin de moi, et ton coeur si léger et. Je t'en veux parce que moi je n'y arrive pas. Je m'en veux de t'en vouloir d'être un enfant, de sourire-crier-chanter-courir-faire des bêtises, tu es tellement beau quand je ne suis pas là, tellement plus. Vivant. Je voudrais revenir en arrière, je crois que je savais faire tout ça, avant. Il y a longtemps. Ou alors, inventer. Tout est à inventer.
Jeudi 8 avril 2010 à 14:34
Au secours ça déborde je vais me noyer, l'océan, en moi c'est l'océan, les vagues, les tempêtes et la solitude qui clapote, au secours, à quoi on joue se faire mal et en rire, ça ne veut rien dire tout ça je suis fatiguée d'être seule, seule dehors et dedans, seule quand tu t'absentes, seule sans toi. J'en ai assez de devoir serrer les dents dès que tu n'es pas là, je n'arrive pas à vivre sans toi, c'est au dessus de mes forces et ça me rend folle, folle d'être désemparée et minuscule dans cet appartement trop grand aux murs vides si vides, cet appartement qui ne nous ressemble pas, cet endroit sans âme et sans histoires, et tu n'es pas là. Je veux des après-midi au soleil et des rires dans mon salon, de la confiture dans mes journées et que le temps passe si vite qu'on ne peut l'attraper au lieu de ça tout est silence, les bruits s'étouffent et se perdent et les minutes semblent des éternités. J'ai peur de la vie, je crois, je ne sais pas par quel bout la prendre, est-ce que je dois la serrer fort ou la tenir du bout des doigts, qu'elle puisse se sentir légère, s'envoler ? J'ai peur des autres et j'ai peur de moi, peur du temps qui passe un coup trop vite et qui s'arrête quand il ne faut pas, peur de sortir de ma coquille et pourtant j'étouffe, j'étouffe, je voudrais respirer enfin et jouer à te fuir, parfois, m'enfuir loin de toi pour que ce soit toi, pitié, rien qu'une fois, qui me coures après, je voudrais crier Liberté ! et partir, juste partir, pour que tu me rattrapes. Au lieu de ça je passe ma vie à attendre, à t'attendre, et ça me tue. D'être encore, inlassablement, toujours incapable de t'oublier ne serait-ce qu'un instant, oh pas grand chose quelque heures sans penser que. Et je te déteste de savoir, toi, savoir vivre, et tes éclats de rire loin de moi, et ton coeur si léger et. Je t'en veux parce que moi je n'y arrive pas. Je m'en veux de t'en vouloir d'être un enfant, de sourire-crier-chanter-courir-faire des bêtises, tu es tellement beau quand je ne suis pas là, tellement plus. Vivant. Je voudrais revenir en arrière, je crois que je savais faire tout ça, avant. Il y a longtemps. Ou alors, inventer. Tout est à inventer.
Lundi 5 avril 2010 à 13:54
Les dimanches après-midi c'est du bazar partout sur la table, du papier de toutes les couleurs, du scotch, des feutres et des boîtes remplies de trésors, des paillettes qui se glissent dans des enveloppes, c'est de l'épistolaire. Des envies de timbres qui reviennent avec le printemps. C'est chouette de voir naître sous ses doigts des histoires de papier, des surprises à envoyer. Imaginer les sourires de celles qui ouvriront leur boîte-aux-lettres.
(Oh, et pour vous bande de ptits mignons, ma superbe-magique-magnifique, ma fidèle machine à coudre. Je trouve qu'elle a la classe et au moins personne risque de la prendre pour la sienne.)
(Oh, et pour vous bande de ptits mignons, ma superbe-magique-magnifique, ma fidèle machine à coudre. Je trouve qu'elle a la classe et au moins personne risque de la prendre pour la sienne.)
Vendredi 2 avril 2010 à 19:36
Jeudi 1er avril 2010 à 11:55
( J'ai perdu le chemin des mots, suivi le lapin blanc au fond de son terrier et je suis toute petite minuscule de l'autre côté du miroir. Je crois que j'y suis bien, je ne pense à rien, je me laisse aller, je vais y rester un peu. )