Dimanche 6 janvier 2008 à 19:34
Je dirais bien Wahou c'est coule je pars mardi cinq jours à Londres sous la pluie à me les geler à passer mes journées dehors à faire shopping pro et ne visiter que les expos gratuites des musées parce-que j'ai plus de sous, mais non.
Au lieu de ça je pleure, je cafarde, c'est dimanche-soir-veille-de-rentrée, je suis fatiguée, de moi, de tout.
C'est comme si je ne respirais qu'à moitié, depuis ce BTS. Vous savez, des demi-respirations, alors ça fait tourner la tête, le manque d'oxygène. C'est vivre à demi en attendant. En attendant quoi ? La fin de l'année, je me dis, mais après ? Ca sera reparti pour une autre, et encore une autre, pour travailler ici, et ma maison à la Campagne, mon Boubou dans le jardin, tout ça, le Paillasson Magique, c'est quand ?
Je suis fatiguée d'attendre.
Tout ça pour dire que même si j'emporte les copines et que j'oublie pas mon parapluie, ça va être difficile d'être ravie, même à Londres. Trop de cailloux qui se baladent dans mon ventre et que je me dois d'emporter, ils ne veulent pas partir. Peut-être un jour ils s'envoleront. C'est pas des oiseaux mais on sait jamais, si j'arrive à leur bricoler des ailes et que je chante, ils me sortiront du gosier ?
Jeudi 3 janvier 2008 à 14:52
Corps tendu de fatigue. Le dos la peau les os qui craquent.
Mises à mal, les coutures du sommeil. Colère énervement cris qui veulent traverser la peau, sortir des coutures, exploser à l'air libre. Cris qui peuplent le sommeil et qui accompagnent le corps jusqu'au réveil, jusqu'au matin.
Couper cette peau aux ciseaux, couper cette peau trop étroite pour laisser respirer les Rêves.
Muer. Se bricoler un nouvel habit de Sommeil. Se Coudre une jolie petite musique de Nuit.