Mardi 30 octobre 2007 à 8:39
J'ai fini Harrychou d'ailleurs je suis déjà en train de le relire un coup pour avoir bien l'impression que c'est un Harry Potter, parce-que là je le connais pas encore bien, ce bouquin, je l'ai pas lu dix mille fois comme les autres. Et puis, il y a des trucs que j'ai pas tout saisi je crois, et merde, alors, c'est le dernier je vais pas m'en remettre, en plus j'ai encore pleuré mais je vous dirais pas pourquoi ou je vais me faire assassiner.
Ca fait tout drôle comme un vide là où avant y'avait un truc gros comme ça. Là où avant y'avait de l'attente. Espoir.
Souvent les gens ils pigent pas comment Harrychou ça peut prendre au corps et faire partie de soi, un peu, et que ça passe avant plein de choses, et que c'est genre super important.
Mais maintenant, c'est fini pour de bon et je crois bien que je vais pleurer.
Vendredi 26 octobre 2007 à 11:30
Dans une heure et des brouettes, une fois l'espagnol passé en courageuse, je suis en vacances, direction le métro arrêt station Epeule-Montesquieu, La Maison de la Presse, je donne mon papillon de réservation et j'ai Harrychou pour de bon (dès que je l'ai fini j'envoi un mail ou une lettre bien sentie à Lille Plus -le journal- pour m'avoir fait la pire chose au monde, m'avoir pourri mon après-midi d'hier parce-qu'ils ont décidé de dire "la fin" du bouquin avant sa sortie. Je vais les tuer. Gâché le suspense de sept ans d'attente, je me demande comment j'arrive à garder un semblant de calme, quoi, je m'épate moi-même.)
Y'a le ménage à faire, ma valise (hum, mes innombrables sacs plutôt) à préparer, et fiouuu, je me vautre sur le canapé, enroulée dans mon plaid IKEA, et j'attend Papa (d'amour qui vient me chercher pour me ramener à la maison youpi !) en dévorant Harry, en pleurant sûrement aussi, à l'idée que c'est le Der des Der et je vais pas m'en remettre.
Je suis au taquet.
Vendredi 26 octobre 2007 à 11:22
Lundi 15 octobre 2007 à 12:29
Ca faisait longtemps que je n'avais pas pleuré. Un dimanche soir où les cailloux se sont faits plus lourds que d'habitude. Les pierres qui coulent dans l'océan de larmes qui clapote à l'intérieur. Ca éclabousse en tombant et ça ressort par les paupières.
C'est pas doux de pleurer, c'est un peu corrosif les pleurs, quand ils ont pris l'habitude de se laisser rouler à l'air libre, un jour peut-être que ces larmes creuseront des sillons sur ma peau, à force de rouler encore et encore sur mes joues.
Moi qui croyais que les rides c'était des souvenirs d'éclats de rire, en fait les miennes seront sûrement les cicatrices de mes épanchements.
Je suis toujours aussi fatiguée. Fatiguée d'attendre le téléphone, fatiguée de ces allers et retours fugaces, fatiguée du métro, fatiguée des verres à moitié vide. Je m'accroche de toutes mes forces, mais je reste une crème brûlée étalée sur le carrelage de la cuisine.