Lundi 23 février 2009 à 19:35


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Je suis une Pas-Grandir, une toile cirée à pois, une ROUGE VRAIMENT ROUGE, une lampe champignon, une paille dans un verre, une petite cuillère, des lumières au plafond, une robe vichy, une chaise repeinte n'importe comment, des bougies d'enfants, un voeu qu'on souffle en fermant les yeux, une tablée de copines, des étoiles phosphorescentes, du papier cadeau rose, je suis une Coloriée, une Princesse amoureuse d'un Prince, je suis Peter Pan, je vole. Même pas peur des vingts printemps.
MÊME PAS PEUR J'VOUS DIS.

Mardi 10 février 2009 à 18:30




" Déposer des oiseaux autour de tes os, pour t'offrir la sensation de voler "


Mardi 3 février 2009 à 22:38


"Des traces de premiers rendez-vous, ceux qui donnent le rose aux joues
Et des paupières
Battant l'air comme des papillons, soulevant dans un tourbillon
La poussière."

Je me ferai des colliers de tes sourires pour les sentir me chatouiller le coeur. Je collectionne tes regards-tendres comme les plus précieux des Trésors et je les glisse dans mes poches pour alléger mes pas quand je suis si loin de toi, je m'enroule de tes taches-de-rousseur-poudre-de-Fée, tu me limonades les éclats de rires tu sais ?
Dans le creux de ton étreinte, je joue à cache-cache avec mes battements de coeur, on se déroule une jolie petite musique de Vie. C'est si doux de se fabriquer un Refuge-à-Ailes entre tes bras-paillettes, tes bras à la saveur nuage, tes bras-petit-bout-de-paradis. Tes regards ont capturé toutes les étoiles du Ciel, leurs reflets y dessinent des histoires de pour-toujours sans que tu prononces un seul mot. Je sais comme tes yeux murmurent, ils me chuchotent toutes ces promesses qui vacillent au bord de tes lèvres, n'aie pas peur, je te devine quoi qu'il arrive, même quand tu funambules sur le fil invisible des lendemains.
La Douceur et l'Eclat, le Ciel qui se renverse, l'Eternité au moins.


 

Dimanche 25 janvier 2009 à 21:12



M
onsieur,

Je n'écrirais pas beaucoup aujourd'hui parce que  mes mots sont en désordre. Peut-être que je les dirai demain.
C'est ça, je les dirai demain.

PS : Bonne nuit ...

(Thomas Scotto)

Mercredi 21 janvier 2009 à 12:49



"
Chaque instant à peine brûlé dégringole dans un gouffre d'oubli. Puisque l'avenir n'existe pas encore, ils ne s'en embarrassent pas; c'est un leurre, une fable pas très marrante que se racontent les adultes, une piperie dont nous usons comme d'un opium pour supporter notre condition. La conjugaison des Coloriés ignore d'ailleurs le passé et le futur. Ils surfent sur un éternel présent."

 
( Alexandre Jardin - Les Coloriés.)

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