Je suis fatiguée de me lever le matin, fatiguée du tram, fatiguée de ce stage qui ne rime à rien, fatiguée de perdre mon temps, fatiguée de prendre le tram à nouveau et de rentrer trop tard pour avoir le temps de faire quoi que ce soit. Le temps s'amuse à s'étirer comme un chewing-gum et je ne pense qu'à l'été, au vent dans mes cheveux, au ciel sans horizon et.
Cafard, nostalgie, chagrin, mélancolie. Je ne savais pas qu'oublier demandait tant d'efforts, je ne savais pas que le vide pesait si lourd, que les souvenirs s'imprimait aussi profondément dans la peau. Je ne savais pas que les habitudes étaient si difficiles à abandonner. Comment on fait quand on perd tous ses repères ? Est-ce que c'est long de s'en fabriquer d'autres, est-ce que c'est possible de ne pas se casser la figure quand on a fichu ses béquilles à la poubelle, en pensant être guérie alors que la douleur revient, lancinante ?
Je suis fatiguée de jouer les Coloriées, parfois. Fatiguée de faire la funambule sur le fil ténu des lendemains. Est-ce que c'est normal d'avoir si peur du vide ? Est-ce que j'en ai vraiment besoin, des ces certitudes, de ce sol bien dur sous mes pieds ? Parfois je voudrais m'envoler et la seconde suivante l'immensité du ciel me fait peur. Je suis fatiguée.
Alors les couleurs, les paillettes, et le reste, on verra plus tard.
Dimanche 5 avril 2009 à 22:19
Dimanche 22 mars 2009 à 17:17
Mercredi 18 mars 2009 à 21:24
" J'apprenais combien il est nécessaire de se raconter des histoires pour orienter son esprit de façon à le rendre créatif et combien la manie occidentale de ne pas se raconter d'histoires, de refuser toutes les complaisances, d'affronter le réel tel qu'il est relève de la perversion adulte, de l'anémie mentale la plus malsaine. Au fond, la beauté, la psychanalyse, la prospérité ou l'actualité sont toujours des histoires que l'on accepte de se raconter ! Au moins les Coloriés avaient-ils la lucidité de se mentir avec joie, de se baliverner, comme ils disaient, avec pour seul dessein de se réjouir de vivre ensemble. "
[ Les Coloriés - Alexandre Jardin ]
Lundi 16 mars 2009 à 21:43
Vendredi d'éclaircie.
Vendredi au goût de Rendez-vous n'importe où, au goût d'éternité.
Une explosion de couleurs sur un quai de gare, un feu d'artifices pour en prendre plein les mirettes pour quelques minutes hors-temps.
Sauter du train, hurler d'hystérie en silence la main devant la bouche, lui sauter au cou, m'évanouir de son parfum, frissonner de ses éclats de rire qu'elle retient, jouer au roi du silence et la serrer tout contre moi, trembler de sa douceur, poser un baiser sur sa joue paillettée de taches de rousseur, m'arracher à sa merveilleuse étreinte, un dernier regard et grimper dans le wagon, deux sacs à Magie échangés contre un Doudou et des mots d'amour, retrouver ma place malgré mes jambes castagnettes et mourir de ses baisers envoyés du bout des doigts, à travers la vitre.
Vendredi de Magie, au goût d'Impossible-Vrai, d'Arrêt du Coeur Majuscule.
Oh Margot mon Amoureuse, tu es exactement comme je t'aime, un Feu Follet, une Fée, une Evidence. Je suis même pas morte et même je t'aime encore plus qu'avant. Tu me Chambouleverses le coeur tu sais ? Tu m'emmènes toujours valser plus haut que les étoiles, encore et encore. Je n'ai peur de rien avec toi, je t'aime de Certitude.
Je ne me remettrai jamais de toi, JAMAIS.
Vendredi au goût de Rendez-vous n'importe où, au goût d'éternité.
Une explosion de couleurs sur un quai de gare, un feu d'artifices pour en prendre plein les mirettes pour quelques minutes hors-temps.
Sauter du train, hurler d'hystérie en silence la main devant la bouche, lui sauter au cou, m'évanouir de son parfum, frissonner de ses éclats de rire qu'elle retient, jouer au roi du silence et la serrer tout contre moi, trembler de sa douceur, poser un baiser sur sa joue paillettée de taches de rousseur, m'arracher à sa merveilleuse étreinte, un dernier regard et grimper dans le wagon, deux sacs à Magie échangés contre un Doudou et des mots d'amour, retrouver ma place malgré mes jambes castagnettes et mourir de ses baisers envoyés du bout des doigts, à travers la vitre.
Vendredi de Magie, au goût d'Impossible-Vrai, d'Arrêt du Coeur Majuscule.
Oh Margot mon Amoureuse, tu es exactement comme je t'aime, un Feu Follet, une Fée, une Evidence. Je suis même pas morte et même je t'aime encore plus qu'avant. Tu me Chambouleverses le coeur tu sais ? Tu m'emmènes toujours valser plus haut que les étoiles, encore et encore. Je n'ai peur de rien avec toi, je t'aime de Certitude.
Je ne me remettrai jamais de toi, JAMAIS.
Mardi 10 mars 2009 à 21:16
De l'Amour en paillettes, comme s'il en pleuvait. De la Magie à glisser dans des enveloppes bariolées-cousues-traficotées. Le Grand Bazar. Des sourires jusqu'au Ciel.