Ouvrir les volets et la fenêtre en grand pour faire entrer les pépiements des oiseaux, un peu de vent pour jouer dans mes cheveux. Le soleil joue à cache-cache avec les nuages, et le ciel me paraît immense, je me sens minuscule petite fille. J'aime ces journées qui n'appartiennent à personne d'autre que moi. Le regard qui se perd dans les pages d'un livre, des sourires tendres comme de la guimauve, le coeur apaisé, enfin. Et pourtant.
J'ai des envies de gourmandises, de bâteaux-cabanes aux voiles de nuages et de secrets d'enfants, murmurés sous un écrin de couvertures. Je voudrais ta main dans la mienne, ton souffle sur mon dos, tes bras autour de moi pour oublier comme tu es loin. Se construire une forteresse contre le temps qui passe, un refuge pour l'Eternité.
Regarde le ciel, mon Amour, j'y glisse des promesses de pour toujours, il n'appartient qu'à nous d'apprivoiser l'Infini.
Vendredi 1er mai 2009 à 17:13
Dimanche 12 avril 2009 à 10:48
" Je n'en revenais pas d'avoir pu vivre sans lui. Qu'il eût existé quelque part et que je ne l'aie pas connu. Que nos esprits, nos corps et nos coeurs aient pu être si proches sans être réunis, qu'un prétexte aussi hasardeux que celui qui l'avait placé sur mon chemin ait pu seul être à l'origine de notre rencontre. Surtout, pour la première fois, je découvrais quelqu'un au diapason de mes pensées, de mes principes de vie et de mes préoccupations. Nul besoin d'expliquer, le moindre échange était limpide et transparent, nos coeurs battaient à l'unisson, "
Mercredi 8 avril 2009 à 23:01
" Je cours contre le vent, les branches m'agressent. Je cours, je ne sens rien ni les griffes aigües des épineux, ni le froid de novembre. Mes cheveux flottent comme un drapeau. Mes pensées s'entrechoquent, mon souffle s'affole. Je suis une enfant des Fées. Je ne veux pas que l'on m'enferme. J'ai peur des murs et des barreaux. Je voudrais m'envoler, être un oiseau. Je cours, je cours, je bats des ailes, je vole, oui je vole, je... Je tombe... L'herbe me recueille. Je ne veux pas que l'on m'enferme. Je suis une enfant des arbres, je suis une enfant du bleu, ne me coupez pas les ailes. "
Mercredi 8 avril 2009 à 20:08
Doudoue Pétronille et Doudou Hippolyte sont amoureux comme des Coloriés, ils s'emmêlent les pois et se racontent des secrets, s'échangent des baisers et fabriquent des Rêves à en tomber par terre, se racontent des histoires et jouent à "on dirait qu'on serait..."
C'est si doux de se remettre doucement à faire naître sous mes doigts des Doudous à serrer contre mon coeur, couper le tissu, entendre les ciseaux crisser, leur coudre leurs yeux étonnés. Vous voulez que je vous dise mon secret ? Vous voulez que je vous dise comment je fais pour les rendre Magiques, ces Doudous ? Je picore les taches de rousseur d'Amoureux, j'en fais de la Poudre de Fée et j'en saupoudre mes Doudous comme une pluie d'étoiles. Juré-craché, y'a rien de plus Magique pour s'envoler que ses paillettes à croquer. Je voudrais le dévorer tout entier, pour ne plus jamais jamais jamais toucher terre. Sentir mon coeur qui s'envole en le regardant dormir tout en serrant son Hippolyte dans ses bras. Jouer à Peter Pan, chausser mes semelles de vent.
"Car tous les enfants grandissent sauf un..."
C'est si doux de se remettre doucement à faire naître sous mes doigts des Doudous à serrer contre mon coeur, couper le tissu, entendre les ciseaux crisser, leur coudre leurs yeux étonnés. Vous voulez que je vous dise mon secret ? Vous voulez que je vous dise comment je fais pour les rendre Magiques, ces Doudous ? Je picore les taches de rousseur d'Amoureux, j'en fais de la Poudre de Fée et j'en saupoudre mes Doudous comme une pluie d'étoiles. Juré-craché, y'a rien de plus Magique pour s'envoler que ses paillettes à croquer. Je voudrais le dévorer tout entier, pour ne plus jamais jamais jamais toucher terre. Sentir mon coeur qui s'envole en le regardant dormir tout en serrant son Hippolyte dans ses bras. Jouer à Peter Pan, chausser mes semelles de vent.
"Car tous les enfants grandissent sauf un..."