Jeudi 23 juillet 2009 à 19:10
L'Appartement-Merveille, c'est fini, j'en ai le coeur éparpillé. Descendre les escaliers qui grincent, respirer une dernière fois l'odeur des murs, fermer la porte, laisser les clefs dans la boîte aux lettres de Bertrand et Marion. Un dernier regard pour la porte en bois et sa boîte aux lettres rouillée, un dernier aurevoir aux briques de la façade et. Pleurer. Pleurer en quittant le premier vrai chez moi de ma vie, pleurer de toutes les photos que je n'aurais jamais prises, de tous les fous rires à venir qu'on n'aura pas partagés, pleurer les copinocataires et les repas sur la terrasse, pleurer les nuits blanches à ne pas travailler, pleurer le carrelage de la cuisine et le parquet. Et finalement se dire que l'aventure continue, une nouvelle vie qui commence ça fiche la trouille mais c'est une nouvelle respiration. Alors il faut serrer les dents et sourire de tous les souvenirs merveilleux qu'on se sera tricotés depuis deux ans. Et puis, il doit bien y avoir des rires accrochés au plafond et des paillettes glissées entre les lames du parquet, et il faudra plus qu'un déménagement pour que cet endroit perde de la magie et du bonheur qu'on y a installé. Peut-être qu'un jour je n'aurais plus le coeur qui se serre à l'idée de ne jamais y revenir, peut-être que je me trouverai un autre chez moi aussi fantastique, mais oublier celui-ci, jamais.
Ca restera un rêve de petite fille qui se réalise, une vie de feux d'artifices, des gourmandises de copines.
( Et puis Margot, n'oublie pas notre petit secret, n'oublie pas de l'emporter dans ta valise. Ca reste un fil tendu de nos deux coeurs de Fées à cette porte, ce parquet, cette cuisine, cette terrasse. Et tout le reste. Toutes les étincelles que tu auras su y semer. )
Samedi 18 juillet 2009 à 20:47
Et un ange passe.
Samedi 4 juillet 2009 à 15:42
Si tu poses un baiser sur mes épaules, tu crois que je pourrais m'envoler ?
Il n'y a que tes sourires pour me donner des ailes aussi belles.
Escapades-moi, mon échappée belle.
Emmènes-moi au ciel.