Dimanche 11 juin 2006 à 22:55

 


La caresse du vent sur mon bras tendu, par la fenêtre de la voiture.
Sentir l'air devenir palpable, tenter de l'attrappper en fermant la paume.
Et rire de ne rien trouver en ouvrant la main.
Oui, tendre le bras, vouloir englober dans ce geste l'immensité du ciel, vouloir récupérer au passage sur sa main l'odeur de l'air, son goût, sa musique, sa poésie.
Essayer de capturer l'instant, avec un éclat de rire, un rire d'enfant.
Se souvenir...
Du temps où l'on croyait tout possible, du temps où l'air s'attrappait par poignée, comme un trésor, comme un secret.
Se souvenir des belles choses.


 


 


 


 


 

Jeudi 8 juin 2006 à 15:26

 


 


 


 

je suis ravie, une fois de plus.
et soulagée, à un point, vous n'imaginez même pas !


ça s'est plutôt bien passé, à vrai dire, un jury adorable, deux pièces à commenter assez fastoches.


 

j'dois être cocue, et vertement, pour avoir une veine pareille.


enfin, on va attendre d'avoir la note, avant d's'avancer.


ravie, j'vous dis.

Jeudi 8 juin 2006 à 12:12

 


je commence à m'manger les dents, là.


il est 12:06
dans deux heures moins quatre minutes,
je vais trembler, bafouiller, transpirer à grosses gouttes, perdre le fil de ma pensée.

je passe ma soutenance de dossier d'art appliqué.
seigneur, ayez pitié de mon âme.


là, faut pas qu'j'me plante.


je sais très bien comment ça va se passer, j'ai tellement de mal à m'exprimer à l'oral devant des inconnus que ça va encore se passer dans un état second, je vais pas savoir ce que je bafouille.


bon.


soyons optimiste, y'a pas d'raison que j'foire.
il suffit juste que je tombe pas sur des sujets de merde.


on y croit !


j'vous raconterais ça en rentrant.


 

Mardi 6 juin 2006 à 16:22

 


 

L'univers démasqué.

le réel fragile,
l'imaginaire idéal
.


 

Un parapluie ouvert à l'eau qui ne s'écoule pas.


(créer l'identité des contradictions)


extinction des lumières inutiles.




Lundi 5 juin 2006 à 23:27

 


 


 


 

. je m'en fiche .


mais je sonne faux, autant que mes mots tapés à la machine sont de travers, autant que ma vie est bancale, autant que je suis versatile.


 


 

. et ce pli boudeur de ma bouche que j'exècre .


 

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