Vendredi 16 juin 2006 à 17:16

 

 

 

finalement, le rose, ça m'plaît.

et puis ce tricot...
je le trouve tellement en osmose avec mes envies, cet été. ça me fait penser à une cuisine.
y'a ce tricot, posé sur un coin d'une table carrelée, dans une cuisine qui s' innonde de lumière par la porte entrouverte, celle en bois, celle qui donne sur le jardin. c'est le soleil doré de ces fins d'après midi, c'est le jour qui tombe doucement, sur les arbres frutiers qui bordent la terrasse. dans la cuisine, il y a toujours le tricot sur le coin de la table, et par terre, de grosse dalles de carrelage marron. de l'autre côté, une porte, encore. et au fond du vestibule, un escalier. un vieil escalier de bois qui craque à chaque pas. et la rampe patinée, lissée, d'avoir senti des doigts glisser sur elle, d'avoir senti des mains se laisser couler tout le long. et toujours ce tricot, sur le coin de la table.

cette maison, ce refuge doré aux portes de bois et aux escaliers qui craquent, cette maison et ce tricot. cette maison sera la mienne. un jour.

 

Jeudi 15 juin 2006 à 11:47

 


" Dans la ville jaillit une fleur rouge.
Simple et belle. Fragile et forte.
Imprévisible.


Sur l'asphalte, une fleur nomade prend racine.
Une fleur dans la ville.


"... on ne me plante pas, on ne me choisit pas, je pousse.
n'importe où, fleur fragile, fleur éparpillée, on me cueille et j'enchante, on me laisse et je m'épanouis. posez moi sur des lèvres, je les ferai rougir.
je suis un coquelicot... ""


 


 

Jeudi 15 juin 2006 à 11:33




ceci n'est qu'un essai.


marre du bleu, ce sera rose.
jusqu'à ce que je trouve quelque chose de mieux.


Mardi 13 juin 2006 à 15:30


De la part de notre Margot nationale, clignotante, praline, tulipe et tout l'tintouin, ouvrez grands vos yeux, et si vous ouvrez vos oreilles, i's'pourrait qu'vous l'entendiez aussi :


Peux-tu passer le mot aux autres ? :
Ici tout va bien, j´ai juste l´impression tenace d´être en Allemagne et de ne comprendre qu´un mot sur vingt... Mais c´est le but du jeu, non ? Janina, sa famille et sa classe sont très gentils, vous me ne me manquez pas encore trop, sauf hier, où j´ai eu un gros coup de blues, et où je blâmai le monde entier du coup des conversations téléphoniques... Mais ainsi va la vie, ah, peux-tu dire à Anaelle qu´elle peut m´appeler demain, vers 20h dirons-nous… Dis-lui de dire «Allo, can ich mit Margot chpréchen, bitte ? » ça se prononce comme ça s´écrit. (enfin là, c´est écrit à la française ;) Et puis des nem, ploche, work, locomotive, praline, poche, coqueliciote, pour tout le monde, et autres si oubli…


ma nocturne, l'message est passé.
j'espère que là-bas aussi tes nuits sont belles.


 

Lundi 12 juin 2006 à 13:06

 


des mots qui mentent pour prendre de l'ampleur, de la hauteur.
c'est ce qu'ils croient.
des mots qui se mentent pour que finalement on leur dise, qu'on sait tout.

démasquer les phrases trop folles de n'avoir pas été.
ces phrases qu'on espère, qu'on attend sans cesse, en vain.
ces phrases qui se perdent dans le néant de leur inexistance.

<< Je veux que les fées existent | 1 | 2 | 3 | j'y crois, j'y crois ! >>

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